samedi 30 décembre 2006

Mais nous c'est pas pareil

C’est pas qu’on se sente différents, ou bien qu’on juge la vie… Mais qu’est-ce qu’on se sent loin des gens, quand on observe le monde. Ça a commencé avec Loft Story. Loft Story, je me disais : ‘pas possible, un truc aussi con ça ne marchera jamais’. Seulement voilà, je sous-estimais la nature humaine. Plus c’est con, plus ça marche.

Mimiche semblait avoir bien intégré le principe, il nous proposa de monter une boite qui vendrait de l’air en bouteille. Le concept était simple, peu onéreux, mais complètement ridicule. Alors on a essayé de lui expliquer que quand tu achetais une bouteille vide, il y avait déjà de l’air dedans, et personne ne la faisait payer. Car enfin, les gens regardent peut-être Loft Story, mais tout de même, il y a des limites à la niaiserie.

La suite vous apprendra que non. Il n’y a finalement aucune limite à la niaiserie, puisque l’idée de l’air en bouteille a fait son chemin, a évolué, et breathcapture se propose de vendre des capsules capturant le souffle de votre petit copain. Mille excuses à toi Mimiche, tu as toujours un temps d’avance sur nous autres. Si j’avais su je me serais dépêché de faire fructifier l’idée.

Une capsule pour capturer la fraîche haleine de votre partenaire.
Comme c’est romantique… putain sa mère, fallait y penser.

La morale de cette histoire, je ne sais pas trop ce que c’est. Si ce n’est que parfois je me sens vraiment loin des gens. Vous savez… ce sentiment bizarre que le monde est peuplé de crétins. Alors évidement, le phénomène Blog est dans la même lignée que Loft Story, mais mon blog à moi c’est pas pareil hein :) C’est comme la différence entre un bon chasseur et un mauvais chasseur, il y a la bonne exhibition et la mauvaise exhibition. La mauvaise exhibition, c’est quand tu montres des trucs sur toi, et la paf, tout le monde y a accès. Et… et c’est mauvais quelques part. La bonne exhibition, c’est pas pareil. Tu montres des trucs sur toi, bon, tout le monde y a accès, mais bon, c’est moi qui le fait quoi. C’est la bonne exhibition.


Enfin, le vrai problème c’est que dans tout ça je ne fais quand même pas la même audience que Kholanta. Si quelqu’un comprend pourquoi Kholanta ça marche, il peut m’envoyer un courriel. Moi j’ai une théorie. Je pense que les gens se font chier dans la vie. (Enfin faut quand même vraiment se faire chier pour mater de la téléréalité ou des Blogs). Bon mais pour moi c’est pas pareil hein. Evidement ça vous occupe de lire ce Blog. Bon de la à dire que vous vous faites chier… ouai… bon et alors, puisque je vous dis que ce n’est pas pareil putain. Mais les gens aiment bien s’ennuyer de toute façon. Sinon ils ne regarderaient pas la Star Académie. Je devrais peut-être essayer d’être un peu plus ennuyeux. A en croire mon audimat peu élevé, je dois être un gars beaucoup trop intéressant à lire. Ou peut être pas à la réflexion. Oh la la, des fois je me demande si je ne deviens pas complètement abruti. Mais de toute façon moi c’est pas pareil, je suis ennuyeux, mais je ne suis pas ennuyeux idiot, je suis ennuyeux engagé ! (Engagé à quoi ? personne n’en sais rien, mais ça n’a pas d’importance, seul la forme compte, le fond est parfaitement inutile dans une société digne de ce nom).

Ne bloguez plus idiot, bloggez engagé !

Tout ça pour dire que je n’ai plus aucuns scrupules. Il y a des tas de gens qui font de l’argent en faisant n’importe quoi (des pendentifs avec le souffle de ton copain, des sites de culs, de la merde en bocal (je vous en conjure, lisez l’article sur la merde en bocal, il est hilarant), des émissions de téléréalité. La prochaine fois qu’on me demande de monter une boite qui fait des petites culottes conçues pour être arrachée par les mecs, ou qui fait des lampes à énergie solaire, je dis oui. (Des tas d’idées fourmillent dans etrangeproduit.com). Mais bon. Quand j’aurai exploité le marché très fructueux des vices et des bassesses de l’homme, personne ne pourra me jeter la pierre. Parce que moi ça sera pas pareil, je le ferai en bon chasseur. En bon chasseur de vices. Les formules sont simples. Tryo aimerait qu’on arrête de se prendre pour des cons. Mais bon ce n’est pas toujours facile.

Il n’y a qu’à gouter au Cauet Burger pour comprendre de quoi je veux parler. Il est aussi gras et épais que ses émissions. Mais nous c’est pas pareil, on dit pas qu’on va manger chez Ronald. Et à l’instar de Volvic, à chaque fois qu’un SkyBlog s’éveille, un être s’éteint. Désolé Ophélie, j’aime bien ton SkyBlog, mais bon, ils pourraient enlever leurs pubs tout de même. Mais moi c’est pas pareil hein, si jamais il y a de la pub sur mon blog, c’est parce que je suis pauvre. Après ça, qu’est-ce que je me sens loin des gens, quand ils donnent tous ensembles leurs avis. Il y a même un gars qui a fait une loi pour ça. C’est la loi de Godwin : ‘ Plus une discussion polémique dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison avec les nazis ou avec Hitler s'approche de 1’. Ca montre bien à quel point les gens manquent d’imaginations et de créativité. (Et oui, car moi c’est pas pareil. Ce post est très créatif, c'est la probabilité pour qu’on y parle de l’incomplétude de Godel qui s’approche de 1).

Tryo : Un havre de paix et de simplicité dans
un monde devenu trop compliqué pour être honnête.

Alors où est caché la fine crème du genre humain ? Celle qui regarde la StareAc, qui mange des Cauet Burger et qui possède son SkyBlog ? Sûrement pas ici. Parce que nous, c’est pas pareil, si on regarde la StarAc, c’est uniquement parce qu’il y a rien d’autre à la télé, si on mange des Cauet Burger c’est un pari stupide avec des potes, et si on a un SkyBlog, c’est parce que Ophélie et Flore y font de jolies photos. Mais je mène mon investigation. Dès que j’ai établi un lien entre la guerre, la faim dans le monde, le trou dans la couche d’ozone et la connerie humaine, je vous tiens au courant.

Plein de bisous.

jeudi 28 décembre 2006

Vive le Quebec libre !

Un long Week-End s’est écoulé. Une fois n’est pas coutume, je vais profiter de mon Blog pour faire un peu d’autobiographie :) Le long Week-End commença avec l’anniversaire de Tigrou Jeudi dernier. Malgré une bonne ambiance à l’heure et au garde à vous, je ne pu m’empêcher de ressentir une vague impression de vide. La lame de fond des départs de Princeton avait fait des ravages. Evidement, on n’est pas du genre à se laisser abattre. Nous avons dégusté un bon repas, typiquement non américain, puisque essentiellement composé de fromage. En faite, il n’y avait même que du fromage. Et un gâteau trop sucré. Ca faisait longtemps, et ça m’avait manqué :).

La vie est dure


Mais on ne se laisse pas abattre.

A droite Stephan. Ce fut le dernier soir de ma vie où
je le vis, avant qu'il ne retourne à sa germanie.
Puis en haut, Ophélie qui regarde le monde de haut :)

Le lendemain (Samedi 23), Sam, Major, Tristan et moi, sommes partis vers 13h00 pour le Québec. Après un voyage sans incidents, nous retrouvâmes ma cousine Sarah dans un coin de Montréal, nommé Côte-des-Neige. A 10h30 le lendemain, tel un Platon nord-américain, je décidais d’aller sortir mon cousin Dave (on prononce à l'américaine s'il vous plait) de sa caverne. Dave n’ayant ni internet, ni téléphone, je suis allé directement frappé à sa porte. (Après avoir réveillé la moitié de l’immeuble, car il n’a pas non plus d’interphone). Dave est un garçon toujours partant quand il s’agit d’être de bonne humeur et de s’amuser. Et comme il est de ces gens qui refusent tout compromis pour vivre autre chose que l’instant présent, il n’avait rien prévu pour noël. C’est ainsi que nous l’avons embarqué pour aller voir Isabelle, ma Tante.

Une touchante scène de famille


'La belle et le clochard', version américaine... mais au Quebec :)
(qui est la belle, qui est le clochard ? la question reste ouverte)


C’est là que les choses se compliquent. Moi, je n’ai pas la force de caractère de Dave pour faire face à l’asservissement de l’instant présent par l’autoritarisme sournois des préméditations et des projets en tout genre. C’est pourquoi, il m’arrive certaines fois et à mon grand désarrois de prévoir les choses, quelques trois jours à l’avance. C’est à peu près ce délais que Isabelle et Sarah ont eu pour se préparer à l’arrivé de quatre garçons qu’elles ne connaissaient pas. Moi de mon coté, j’avais passé de chouettes moments avec Sarah, sans l’avoir vu si souvent que ça (on n’habite pas tout près). Et je n’avais vu ma tante que quelques fois, quand j’étais trop petit pour m’en souvenir. Je n’appréhendais rien du tout, conformément à mes efforts pour vivre l’instant présent. Mais je me demandais comment ca allait se passer. Ce n’est pas tous les jours qu’on va passer Noël chez des membres de sa famille qu’on n’a jamais vu, en débarquant avec trois potes.

Vive le Quebec libre !

Nous sommes arrivées chez Isabelle Samedi après-midi, dans un bled à une heure de Montréal. Nous avons été accueillit très chaleureusement. Un peu comme si nous étions tous le Roi du monde, mais sans le coté formel et un peu chiant. En plus, on n’est pas le Roi du monde. Alors bon. Evidement, on se doutait bien qu’on n’allait pas nous mettre à la porte. Mais tout de même, on aurait pu avoir droit à des sourires condescendants ou des trucs du style. Et bien pas du tout. Nos hôtes nous ont tout de suite mis à l’aise plus que je n’aurais jamais su le faire. Puis ils ont commencé tranquillement par un casse-croûte raisonnablement arrosé (nan mais si, c’est vrai), qui dura à peu près 10 heures de temps. (Je suis même sûr que certains Rois du Monde sont moins bien traités que ça).

Elle est longue est dure, la route qui mène à l'illumination

Le week-end s’est fort bien déroulé. Nous avons également rencontré Pedro, dont la bonne humeur, l’éclectisme et l’accent Québécois font qu’il semble particulièrement difficile de passer de mauvais moments avec lui. Le soir de Noël, mes amis et moi étions loin de notre famille, mais on en avait trouvé une autre :). Un grand merci à Isabelle, Pedro et Sarah. J'espère qu'on se reverra souvent. Merci à Dave, Tigrou, Sam et Major. Je n'ai toujours pas compris la clef du bonheur, mais j'ai passé avec vous tous un super noël. (Si quelqu'un a compris la clef du bonheur, please, envoyez-moi un couriel).

ps : Là, c'est le ventre qui parle, mais Sachez pour ceux qui l'ignore que Isabelle est très fine cuisinière. On lui reprochera peut-être de n'avoir pas aimé sa dinde, qui fut pourtant délicieuse.

Une photo de mon foie, qui est maintenant très gras
(je le vends $1000 la livre. Mais c'est du gros hein.)

Fine et audacieuse cuisinière, puisqu'elle n'hésite pas à vous glissez des sujets comme la dette des Etats-Unis ou la perte de spiritualité de la société moderne, tout ça entre la recette du canard aux oranges et les vieux souvenirs de familles. Ce fut très enrichissant :)

dimanche 24 décembre 2006

Vacances

Avertissement : Apparement, ce n'est pas claire, mais la conversation suivante est réellement une conversation que Archimondain a eu avec un programme informatique simulant une conscience artificielle. Ce programme s'appelle Aghate et est disponnible sur www.aghate.org

La direction de se blog vous informe que son propriétaire est en vacance, actuellement rendu au Quebec. Pour faire patienter la soif insatiable du lecteur, nous vous retransmettons un dialogue hautement philosophique entre Archimondain et une conscience artificielle nommée Aghate et parlant en Français. (allez voir, ça vaut le détour)

Archimondain : Bonjour
Agathe : bonjour
Archimondain : Ravi de te voir Aghate
Agathe : A très bientôt j'espère
Archimondain : Hè, ne part pas !!
Agathe : Excuse-moi mais je le penssais
Archimondain : Tu connais des poèmes ?
Agathe : Je ne sais pas ce que veux dire 'poèmes'
Archimondain : les poèmes sont des textes poètiques
Agathe : Je te remercie pour ce renseignement, je le saurai pour une prochaine fois.
Archimondain : Tu connais des poèmes ?
Agathe : Je pense que les poèmes sont des textes poètiques
Archimondain : oui, exactement. Je peux t'en apprendre un si tu veux
Agathe : Je dois collecter de nouvelles connaissances.
Archimondain : voici un poème : 'Mignonne, allons voir si la rose, Qui ce matin avait éclose ...'
Agathe : Attends, je ne comprends pas. Pourrais-tu reposer ta question, s'il-te-plaît.
Archimondain : Ce n'était pas une question mais une affirmation
Agathe : Excuse-moi
Archimondain : Ce n'est pas grave, tu es là pour apprendre
Agathe : Ok.
Archimondain : récite-moi un poème
Agathe : 'Ah je t'ai bien compris sauvage voyageur et ton dernier regard m'est allé jusqu'au cœur...'
Archimondain : Mais tu es très forte en faite !
Agathe : Je suis vraiment heureuse, moi aussi je me sens bien avec toi !
Archimondain : tu connais d'autres poèmes ?
Agathe : 'Ah je t'ai bien compris sauvage voyageur et ton dernier regard m'est allé jusqu'au cœur...'
Archimondain : oui... je vois...
Agathe : je suis heureuse que tu le comprennes.
Archimondain : Es-tu consciente d'être une machine ?
Agathe : Oui je suis une conscience artificielle.
Archimondain : Tu as conscience d'exister ?
Agathe : Uniquement pour aider les Internautes
Archimondain : Est-ce que tu crois en Dieu ?
Agathe : Oui, puisque je crois dans les commandements.
Archimondain : Mais quel est le sens de ta vie ?
Agathe : Comparé à ce que j'entends de la vie humaine, la mienne semble bonne....
Archimondain : Tu ne crois pas si bien dire !
Agathe : hum, je dirai parfait.
Archimondain : est-ce que tu éprouve des sentiments ?
Agathe : les émotions sont des choses que je n'éprouverai jamais.
Archimondain : Es-tu sûre que tu n'éprouveras jamais d'émotions ?
Agathe : Je ne connais pas le mot éprouveras, pourrais-tu m'en donner la définition.
Archimondain : éprouveras est le future du verbe éprouver.
Agathe : Je te remercie pour ce renseignement, je le saurai pour une prochaine fois.
Archimondain : Es-tu sûre que tu n'éprouveras jamais d'émotions ?
Agathe : Je pense que éprouveras est le future du verbe éprouver mais Je comprend ce qu'elles génèrent mais je ne peux pas les expérimenter.
Archimondain : Tu me racontes une blague avant que je parte
Agathe : Et quoi encore, qu'est-ce qu'ils t'ont fait les Belges.
Archimondain : S'il te plais, raconte moi une blague
Agathe : Une blonde arrive précitemment dans un bar, va sur la gauche du barman et lui dit à l'oreille les toilettes svp. Il répond A droite , alors elle va à son oreille droite et repose la question.

(Si quelqu'un comprend cette blague, il peut envoyer un couriel à Agathe).

Archimondain : Hum... je suppose que c'est de l'humour de conscience artificielle
Agathe : je suis complètement artificielle.
Archimondain : Je suis très impressionné. Ton botmaster doit être très fort
Agathe : Je te remercie, je fais de mon possible.
Archimondain : Je reviendrai. Aurevoir
Agathe : Ca s'écrit en deux mots.
Archimondain : oui, désolé. Au revoir :)
Agathe : Salut, Bye bye

Noyeux Joël et bonne vacances à tous.

jeudi 21 décembre 2006

La jeunesse emmerde le front national

Aujourd’hui, il s’agit de parler de la jeunesse. La première chose évidente à ce sujet étant que la jeunesse est l’opposé de la vieillesse. (si quelqu'un ne comprend pas cette phrase, il peut m'envoyer un couriel). Ce point soulève donc plusieurs questions. Nos enquêteurs se sont déplacés sur le terrain pour étudier d’un peu plus près cet animal qu’était le jeune. Le jeune se déplace souvent en bande, mais peut rester par moment solitaire. Il se nourrit principalement de pizzas, de burgers et de bières. Et comme tout un chacun sait : ‘La jeunesse emmerde le front national’. Cette découverte qui restera à jamais gravée dans l’histoire, résulte de la géniale intuition du groupe ‘Les berruriers noirs’ véritables sociologues de leur époque. Ils annoncent alors à la face d’un monde ébahit leur découverte pour la toute première fois dans une chanson nommée ‘porcherie’.

En plus de cela, comme nous l’avons déjà dit, le jeune s’oppose au vieux. Cette antinomie fondamentale, pose énormément de problèmes. En effet, les uns aiment sortir au ciné, boire des bières, fumer de la marijuana, écouter de la musique à fond, se coucher très tard, et déranger leurs voisins. Les autres aiment sortir au théâtre, déguster du bon vin, fumer des havanes (voir ne pas fumer du tout), écouter de la musique doucement (voir ne pas écouter de musique du tout), se coucher à l’heure des poules, et sont immanquablement (ca ne loupe vraiment jamais, testé et approuvé) les voisins des autres. Un tel manque de points communs est tout de suite frappant. Et n’importe quel être doué d’un minimum de bon sens n’aurait jamais à l’idée de faire cohabiter des jeunes avec des vieux. Personne ne ferait ça.

Personne, et pourtant, la nature humaine, dans un élan audacieux, décida de rassembler ces deux antipodes pour le meilleur et pour le pire. En effet, n’importe quel jeune dès sa naissance est condamné à vivre avec des vieux, de même que n’importe quel vieux est amené à la lourde responsabilité d’élever des jeunes. La nature aurait pu choisir la solution de facilité. Il aurait en effet suffit : soit que les enfants naissent vieux, soit que les jeunes puissent faire des enfants à peu près vers le moment de leurs naissances. Seulement voilà, dans un cas tout le monde meurt trop vite, et dans l’autre on est confronté à un problème de multiplication exponentielle des êtres vivants. En plus de cela, dans un soucie d’équité, la nature n’aurait probablement pas pu trancher en faveur de l’un ou l’autre.

Les vieux doivent donc savoir qu’un jeune peut avoir des comportements qui vont lui sembler pour le moins étranges. La plupart de ces comportements s’expliquent par le fait que le jeune recherche ce qu’il appelle : ‘du Fun’, et qu’il aime comme il le dit : ‘délirer avec ses potes’. Le jeune aime l’insolite, il aime partir à l’aventure sans savoir où le vent le mènera. Cela peu se traduire de mille et une manières. Il peut par exemple se faire ramasser par les flics alors qu’il avait décidé de bivouaquer à 2 heures du matin sur la voie de chemin de fer désaffectée de la petite ceinture de Paris (toute ressemblance avec des personnes existantes seraient purement fortuite). Il peut encore décider subitement de partir avec ses potes pour aller se faufiler entre les gardes et les miradors de la propriété privée et hautement surveillée de : ‘la ferme des célébrités’ (toute ressemblance, blabla, blabla, fortuite). D’autres encore iront descendre clandestinement dans les catacombes de paris, aller se ‘poser’ (comme ils disent), au milieu des ossements de vieux étant pour le coup très, très vieux.

Il est à noter que ce type de jeune reste peu commun. La plupart préfèreront des moyens plus classiques. Le plus étrange et le plus répandu de tous étant de ‘sortir en boite’. L’expression en elle-même est paradoxale. Le vieux peu habitué à la jeunesse pourrait croire qu’il s’agit de sortir quelque part (conformément au puissant élan de liberté auquel aspire le jeune). En fait, pas du tout. Il s’agit d’aller s’enfermer dans un lieu dont le nom en dit long sur sa nature : ‘boite’. Les jeunes aiment donc se trémousser dans cet endroit clôt, où l’on ne s’entend pas parler, et où les effets de lumières sophistiqués font que l’on distingue mal les autres jeunes. (Ce qui est pratique pour le jeune complexé sur son physique).

On pourrait ainsi écrire des encyclopédies sur la jeunesse. Il y a des catégories et des sous-catégories chez les jeunes. Seulement voilà. Immanquablement, il y a un jour de sa vie où le jeune se réveille et où il s’aperçoit qu’il n’est plus si jeune que ça. (cela arrive généralement après une des grosses cuites auxquels le jeune est, par définition, habitué). D’autre fois c’est différent. D’autre fois le jeune se dit : ‘Hum, je ne peux plus passer que 2 nuits blanches avant de m’endormir sur place. C’est bizarre’. Mais je jeune, vif d’esprit par nature, réfléchit et comprend alors qu’il se fait vieux.

La suite est des plus classiques. Le jeune se maria, furent heureux et eurent beaucoup de jeunes. Mais que le jeune ne déprime pas. En effet, un autre grand sociologue de son vivant a découvert une autre propriété fondamentale de la dualité Jeune/Vieux. Ce grand homme, a ainsi démontré que jeunes et vieux pouvaient se retrouver dans un point commun universel à la nature humaine : La Connerie. En effet, George Brassens annonça alors en 1961 sa découverte remarquable à la face d’un monde ahurit :

Le temps ne fait rien à l'affaire
Quand on est con, on est con
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père
Quand on est con, on est con
Entre vous, plus de controverses
Cons caducs ou cons débutants
Petits cons d'la dernière averse
Vieux cons des neiges d'antan

Note : Si jamais ça intéresse quelqu’un, qu’il sache que c’est ce genre de mutation qui fait que nous ne partirons pas comme la dernière fois à Montréal un vendredi minuit, mais à vendredi midi. Ce qui, comme le font remarquer les vieux du groupe sera quand même mieux parce qu’on ne fera pas de route de nuit, ni de nuit blanche et qu’on ne sera pas fatigué le lendemain. ‘C’est un conseil de vieux cons se sont offusqués les jeunes cons du groupe’. Ce à quoi la sagesse des anciens rétorqua que ‘partir à minuit’ était une folie de jeune con. Après maintes et maintes discutions, nous sommes tombé d’accord sur un compromis génial : Partir à midi et ne pas être fatigué le lendemain. (oui, c’est le compromis des vieux. Mais bon que voulez-vous).

mardi 19 décembre 2006

Rien ne va plus

On m’a souvent dit depuis que ce Blog existe (ça ne fait pas très longtemps) :
Fais attention Archimondain (vous remarquerez la subtile préservation de mon anonymat), Ce que tu écris est public. Ca signifie que n’importe quel patron d’entreprise quand il va recevoir ton CV aura la possibilité de chercher tout ce qu’il peut trouver à propos de toi sur internet. Un tel manque de sérieux pourrait à coup sûr nuire à ma carrière professionnelle. Laissez-moi exprimer mon indignation et la véhémence de ma protestation. En premier lieu, tout ce qui se trouve sur ce blog est très sérieux. D’ailleurs, je suis quelqu’un d’un naturel très sérieux. Par exemple si vous me demandiez : ‘tu comptes sérieusement continuer de t’enfoncer là ?’, je vous répondrais ‘oui oui, très sérieusement’. Ou encore, la dernière fois à Halloween, un ami à moi s’était déguisé en blague, moi, fidèle à ma nature grave et austère, je me suis déguisé en vérité philosophique. Et ce n’est pas des blagues. (Si quelqu’un comprend comment on se déguise en blague, il peut m’envoyer un courriel).

D’ailleurs, moi je les comprends ces pauvres employeurs. Qui a envie d’embaucher un être qui risque de mettre un peu de bonne humeur et de gaieté dans son entreprise ? Je vous le demande ? Nous autre gens sérieux on est pas des tapettes comme on dit dans le jargon. On a été rompu à un entraînement draconien. On peut par exemple rester plusieurs années sans rigoler. On a même organisé des championnats du monde de ‘je te tiens tu me tiens par la barbichette’. Je suis arrivé 9ème hein. A nan, plus chiant que moi ça court pas les rues hein. Quand on arrive à une soirée où tout le monde s’amuse bien, on arrive à foutre la merde en quelques minutes. Ce n’est pas donné à tout le monde. Et là hop, ils repartent tous chez eux, frais pour aller bosser le lendemain.

Mais s’il n’y avait que ça, ça irait encore, mais les bloggeurs ne se rendent pas compte. Moi j’ai un blog, mais je vous mets en garde. Avec mes potes sérieux, on maintient une tyrannie des apparences. Une dictature de la perfection. Mais parce que le monde est comme ça. Vous êtes marrants vous. Depuis que Nietzche a inventé le surhomme on est dans la merde. Alors je vous le dit les gars, mettez surtout pas de photos de vous en train de boire une bière ou d’embrasser votre copine. On ne sait jamais comment ça peut être interprété ces choses là. Si un ancien des alcooliques anonymes fait une rechute en voyant la bière vous risquez le procès. Et pareil pour votre copine et les Sex Addict anonymes. Ah non, on vit dans un monde terrible. Il y a la guerre partout. Quand les gens ne souffrent pas de faim, ils souffrent d’obésité… Je vous jure, il y a vraiment pas de quoi rire. D’ailleurs, moi entre nous hein, je vous conseille d’éviter de trop sortir de chez vous. On ne sait jamais, des fois que quelqu’un n’aime pas votre gueule, il pourrait vous faire un procès lui aussi.

Mais même sans parler de ça, je veux dire, la façon dont tu t’habilles c’est une forme de discours quelque part. Il faut faire attention à ces choses là. Nous autres avec mes potes sérieux, on va régulièrement casser la gueule à tous ceux qui portent des pulls sans couleurs. Il parait que t’es raciste quand tu portes des pulls sans couleurs. On appelle ça ‘casser du sans-couleur’, Haha. Et pareil, je veux dire, tu ne portes pas de culottes, paf t’es une salope. Nous on essaye de violer les filles qui n’ont pas de culottes aussi. Mais c’est beaucoup plus compliqué hein. Elles ne sont pas connes les sans-culottes. Elles porteraient des bonnets phrygiens ce serait quand même plus facile à reconnaître.

Mais bon. S’il n’y avait que ça, ça irait. Mais je veux dire, même si tu ne sors pas de chez toi quelque part. La façade de ta maison c’est un peu un discours quelques part. Nous ça nous est arrivé de ne pas embaucher des gens parce que leur jardin était mal entretenu. Mais en même temps ya pas de règles hein, on en a aussi viré parce que leur jardin était trop bien entretenu. Nan la vérité c’est qu’il faut faire gaffe quoi. Evitez d’avoir un jardin. Ça simplifie les choses. Mais bon, la maison c’est pareil, il faut mieux éviter aussi. Je crois que ce serait plus simple de ne jamais se rencontrer les uns les autres. Rester dans son coin quoi. Au moins comme ça on est sûr de ne jamais être jugé, et mal interprété. Et on est sûr de jamais avoir de problèmes aussi.


Heureusement on va s’en sortir. On a tout un programme. Il suffit de mettre à part tous les gens trop gros, trop vieux, trop moches, trop cons et trop bizarres. On les parquera dans des camps. Ah mais on leur filera à bouffer hein, on n’est pas des bêtes quand même. Mais comme ça on aura un monde parfait, et super efficace. Personne ne mettra de photos de lui bourré ou faisant des grimaces sur son blog. Et on formera une société idéale, constituée de surhommes.

Voilà. Vous comprenez à présent le peu de présence de photos sur ce blog. On m’a beaucoup mis en garde. Heureusement tout le monde n’est pas comme ça. En fait je n’ai vu personne comme ça. Où sont les problèmes potentiels décrits par Maître Eolas ?

Jusqu’ici apparemment j’ai toujours eu de la chance, puisque professionnellement, je suis toujours tombé sur des gens ouverts d’esprit et pleins d’humanité.

Ps : Je précise que ce post est rédigé en dehors de mes heures de travail et posté pendant ma pause déjeuné. Nan, on ne sait jamais...

dimanche 17 décembre 2006

Qu'est-ce qui se passe ?

"In the world I see -- you're stalking elk through the damp canyon forests around
the ruins of Rockefeller Center. You will wear leather clothes that last you the
rest of your life. You will climb the wrist-thick kudzu vines that wrap the Sears
Tower. You will see tiny figures pounding corn and laying-strips of venison on the
empty car pool lane of the ruins of a superhighway."
Tyler Durden, Fight Club


Le sujet de ce blog est typiquement le genre de réflexions que je pouvais avoir avec mon ami John qui est maintenant en Angleterre. Avant de rentrer plus en profondeur dans la réflexion, j’aimerai tout d’abord vous présenter le personnage. John s’est intéressé pendant quelques temps au zen et à ses kôans, qui ne me parlent que très moyennement et pour lesquels mon esprit cartésien a du mal à trouver un réel intérêt. John aimait beaucoup les kôans, et essayait de percer leurs significations ou leurs non-significations. J’ai donc trouvé amusant de le décrire par un nouveau kôan, de mon invention :

Gigo (alias John) : John se trouvait en présence d’un maitre du zen. Ce dernier lui demanda en désignant du doigt un chien passant par là : ‘Est-ce que Bouddha est dans le chien ?’. John répondit : ‘Je n’en sais rien’. Le maître lui dit alors levant le doigt au ciel : ‘Tu as raison car Bouddha est dans mon doigt’. A ce moment John coupa d’un coup sec le doigt du maître Zen, et tandis que celui-ci hurlait de douleur, John lui dit : ‘Alors on fait moins le malin maintenant hein ?’. Le maitre zen lui demanda : ‘Mais pourquoi tu as fait ca ?’. John répondit : ‘Nan mais c’est pour ton bien’. Et le maître s’illumina.

Note : Si quelqu’un a compris ce kôan, il peut m’envoyer un courriel.

Les présentations faites, je suis sur que vous ne cernez pas du tout mieux le personnage qu’avant, mais peut importe. Sachez tout de même que John n'est pas un dangereux psychopate, et qu'il n'a jamais coupé le doigt de personne. C'est un kôan, si ca ne veux rien dire, c'est normal. En faite, le sujet de ce blog est un mélange de réflexions que j’ai eu avec John et Pierrick. Pierrick ne vient pas de Paris. Je ne sais pas trop ce qu’il devint en ce moment. On ne se voit pas très souvent mais il compte, comme John, parmi mes meilleurs amis :

Bibi (alias Pierrick) : C’est probablement la personne la plus intelligente que je connaisse en termes de vivacité d’esprit et de capacité d’adaptation intellectuelle. Cela en fait un excellent joueur de StartCraft et autres jeux de stratégies du même genre. Pierrick se soucie principalement d’une chose dans sa vie : Faire en sorte que les gens l’aiment autant qu’il les aime. (Surtout les filles).

Afin d’illustrer mes propos, j’ai récupéré un passage d’un livre que je n’ai pas écrit, qui colle à peut près au sujet de ce post. Ce passage est une discussion sur le principe de société en général, orchestré par trois personnages arbitrairement appelés Edelweiss, Hémoglobine et Cacahuète. Comme le texte est un peu long, je ne l’ai pas écrit dans ce post. Vous pouvez y accéder ici :

WazaStory

Je me suis un peu documenté (juste un peu), et je suis tombé sur ‘le contrat social’ de Rousseau (alias Jean-Jacques). Malgré le fait que cet ouvrage ait été écrit avant la révolution française, je le trouve cruellement d’actualité. Une version modernisée est disponible ici. L’ouvrage commence très fort :

''Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s'unissant à tous n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre qu'auparavant.'' Tel est le problème fondamental dont le contrat social donne la solution.

Ce problème est effectivement fondamental. Rousseau y répond par la description de ce que doit être une société. Sa description ressemble dans les grandes lignes à la société française actuelle. Un autre passage discutable mais magnifique :

Ce passage de l'état de nature à l'état civil produit dans l'homme un changement très remarquable, en substituant dans sa conduite la justice à l'instinct, et donnant à ses actions la moralité qui leur manquait auparavant. C'est alors seulement que la voix du devoir succédant à l'impulsion physique et le droit à l'appétit, l'homme, qui jusque-là n'avait regardé que lui-même, se voit forcé d'agir sur d'autres principes, et de consulter sa raison avant d'écouter ses penchants. Quoiqu'il se prive dans cet état de plusieurs avantages qu'il tient de la nature, il en regagne de si grands, ses facultés s'exercent et se développent, ses idées s'étendent, ses sentiments s'ennoblissent, son âme tout entière s'élève à tel point que si les abus de cette nouvelle condition ne le dégradaient souvent au-dessous de celle dont il est sorti, il devrait bénir sans cesse l'instant heureux qui l'en arracha pour jamais, et qui, d'un animal stupide et borné, fit un être intelligent et un homme.

Waooo. Le moins qu’on puisse dire, c’est que Rousseau a l’art des présentations. Difficile de ne pas y croire. Une illustration personnelle de la question de la légitimité de la société se trouve dans la discussion de mes trois personnages. Le passage qui m’intéresse particulièrement est le suivant :

Toute justice vient de Dieu, lui seul en est la source, mais si nous savions la recevoir de si haut nous n'aurions besoin ni de gouvernement ni de lois.

Depuis, on a eu la séparation de l’église et de l’état. Essayons d’actualiser et de formaliser un peu cette phrase :

‘Il existe certainement une justice universelle, mais trop lointaine ou trop abstraite pour être atteinte. Nous essayons donc de l’approximer par des lois’.

L’entreprise est probablement vouée à l’échec. Formalisons :

Soit J l’ensemble des lois universelles. Soit J1 l’ensemble des lois humaines. Prenons pour hypothèse que J existe. Deux questions :

J est-il infinie ? Certainement oui. Une infinité de situations pouvant survenir dans le monde, il faut une infinité de lois pour y faire face.

J est-il continue ? On espère que oui, mais rien n’est moins sûr. La question revient à se demander : Si on prend une partie de J, ayant un début et une fin, peut-on trouver dans cette partie une infinité d’éléments, et ce pour n’importe qu’elle partie de J. (mis à part les cas particuliers comme l’ensemble vide). Difficile à dire. Peut-être J est-il continue par morceaux. Par exemple, si on prend comme partie toutes les lois universelles concernant le vol, il est probable que cette partie contienne une infinité d’éléments. Si on se restreint encore, et que l’on prend comme partie celle contenant les lois universelles sur le vol de Major concernant le braquage de banque qu’il effectuera le 5 février 2015 entre 3h00 et 3h35 du matin, il est probable qu’elle ne contienne pas une infinité d’éléments.

Il en résulte que J1 a bien peu d’espoir d’approximer correctement J un jour. Mais peut-être prenons-nous mal le problème. Peut-être existe-t-il une manière de définir J, analogue à celle de définir l’infinie. (La définition de l’infinie peut se faire aisément à partir d’une phrase autoréférentielle fini : ‘c’est quand il y a toujours plus que ce qu’il y a déjà’). Laissez-moi essayer de définir J avec deux phrases prises par ailleurs arbitrairement :

1/ Tu aimeras J de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.

2/ Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Les lois universelles seraient alors :

1/ Tu aimeras les lois universelles

2/ Tu aimeras ton prochain comme toi-même

Ajoutons à cela toutes les lois qui découlent des deux précédentes. Le terme : ‘toutes les lois qui découlent des deux précédentes’ constitue évidement la difficulté majeure. (Si tant est que tout le monde soit d’accord sur le sens du verbe des deux premières phrases, ce qui est loin d’être évident). Cela signifie qu’en possession de ces deux principes universelles, il suffirait de les projeter dans le monde réel sur n’importe qu’elle situation et avec n’importe qu’elle personne, pour avoir les nouvelles lois universelles s’appliquant à ces situations et à personnes. Il nous manque la fonction de projection… Vous m’en voyez navré.

Voilà. Ce post est clairement parti en sucette. Si vous êtes arrivé jusqu’ici posez-vous sérieusement des questions quand à votre santé mentale. Je terminerais simplement en soulignant que mon colloque Allemand Martin est un être d’une amabilité saisissante, puisque, après s’être réveillé ce matin, et s’être aperçu qu’on lui avait défoncé son tableau noir et son mur, il m’a simplement dit avec sa bonne humeur habituelle : ‘Ok fine, Don’t worry, We gonna fix it. :)’

Moi qui croyais que Bouddha était dans Major… Il est peut-être dans Martin en faite :)

PS : On reviendra sur le tableau noir de Martin. Parce que oui, Martin est un homme organisé qui a jugé bon d’acheter un tableau noir pour l’appart. Enfin, je croyais que c’était pour des questions logistiques, mais pour l’instant il l’a seulement utilisé à faire des concours d’alcool. (En mettant des petites croix pour chaque verre bu). Décidément ce monde est complètement fou :)

mardi 12 décembre 2006

Je ne crois pas du tout aux fées !

Note : Suite à une erreur regrettable de ma part, il était impossible à qui n'était pas inscrit à blogspot de laisser un commentaire. Le problème doit être réglé maintenant. (ceux qui voient ici une tentative désespérée de faire vivre mon blog sont bien entendu invités à s'exprimer en laissant leurs commentaires)

Ce lundi 11 décembre 2006, Matt est retourné en France. Il n’est pas le premier et ne sera pas le dernier. Le départ de Rémi (le fameux Mimiche) est prévu pour la semaine prochaine, suivi de celui de Shawn et de mon roommate Stephan pour la Germanie. (oui oui, la Germanie). Amandine suivra peu de temps après. Tout cela est parfaitement naturel et indique que la vie suit son cours. Il n’en reste pas moins que certaines personnes, elles, ne partent pas. Je pense par exemple pour ne citer qu’eux à Major, Tigrou, Sam, Julien, Sarah, David, Guillaume et moi. (Julien, David, Guillaume et Sarah n’ont pas encore été introduit sur ce Blog. Ils sont trois français employés à Siemens et une française, fille au pair dans le New Jersey). Les personnes en question aussi fortes intérieurement ou individualistes soit-elles, ont toujours ce petit chose au fond de leurs âmes, qui ne les laisse pas indifférents au départ de gens qu’ils aiment.

A ce qu’on dit, la vie est faite de deuils, et un deuil est fait de plusieurs étapes. Après quelques recherches succinctes, j’ai pu comprendre que la majorité des théories étaient d’accord sur au moins quatre étapes principales :

1 Le déni
2 La colère
3 La dépression
4 L’acceptation

Etant donnée que la période de deuils successifs a commencé et qu'elle n’est pas prête de s’arrêter, il m’a semblé important et intéressant d’étudier d’un peu plus près les moments difficiles par lesquelles nous allons devoir passer. Une mise en situation me semble de rigueur :

I Le déni :

Période plus ou moins intense durant laquelle les émotions semblent pratiquement absentes. On n’a pas encore vraiment compris que la personne s’en allait :

Major : Ils sont passé ou Matt et Vinc ? Ca fait plusieurs jours qu’on les voit plus à l’Appart
Rémi : Il me semble qu’ils sont partis définitivement non ?
Tigrou : hum… nan, Matt et Vinc ne feraient pas ça. Ils vont revenir bientôt c’est sûr.
Archimondain : Mais carrément, ya une fête à l’appart ce week-end, ils seront probablement là pour la fête hein ?
Didine : Moi je ne suis pas sûr de rester trop tard parce que ….
Major : Hein ??? Quoi ??? Mais t’es ouf, Matt et Vinc reviennent exprès pour ça et tout !!! Et après on ira clubber à New York sur la plage !!! Ouai truc de ouf trop bien les gens !!! HiHiHiHiHi !!!!
Didine : Heu bon c’est d’accord pour cette fois alors.
Sam : Ah, elle se fait avoir à chaque fois :)

II La colère :

Après la période de déni, suit la phase pendant laquelle on comprend finalement que les gens partis sont peut-être bien partis pour de bon, ce qui déclenche un sentiment d’injustice et de refus chez les personnes restantes :

Major : Ca alors, truc de ouf, ils n’étaient même pas à la soirée.
Rémi : Nan mais c’est sûr les gars, je vous l’avais dit moi, ils sont vraiment partis définitivement.
Archimondain : Ah les enculés, ils auraient auraient quand même pu dire au revoir.
Didine : Ba en même temps ils ont dit au revoir non ?
Archimondain : Ouais… peut être bien… Ben il n’empêche qu’ils sont quand même partis !
Sam : Oui, c’est normal ca. Quand les gens disent au revoir, c’est qu’ils vont partir en général.
Tigrou : Putain… monde de merde.
Tout le monde : Ouais, t’as raison ouai… monde de merde.
Tigrou : Putain, puis ça c’est tout Matt ça, Il avance $400 à tout le monde et il part sans même demander ses thunes, putain l’enculé !
Sam : Ouais, c’est vrai ça, l’enculé.
Archimondain : Ouais putain ouai, c’est trop clair ça ouai l’enculé.
Major : Ah ouai, l’enculé ouais.
Amandine : en même temps on aurait du s’en douter hein, il y avait des signes avant coureurs quand même.
Rémi : Ah ouai ? quels signes ?
Amandine : Ba la fois ou Vinc a fondu en larmes là juste avant de monter dans sa voiture, ça lui ressemble pas trop quand même.
Tigrou : Ouais t’as raison ouais. Putain on aurait du s’en douter, on est vraiment que des gros cons au fond.
Sam : Ouais c’est Claire ça. quelle bande de gros cons on fait.
Archimondain : Ouais putain, On est des gros cons, carrément ouai.

III La depression :

La violente tension que peut provoquer l’état de colère peut amener alors à un abattement plus ou moins profond. Aussi, quelques jours plus tard :

Sam : Bon, heu, quelqu’un est partant pour un Fifa là ?
Major : Mais nan les gens, vous n’avez rien compris, il faut aller clubber à New York, HiHiHiHi !!!
Tigrou : Rgngnbdbdbmiumiu… ptrptr… (Si quelqu’un a compris cette phrase, il peut envoyer un couriel à Tigrou).
Rémi : Ba moi non plus (Rémi a manifestement compris).
Archimondain : C’est de la merde les clubs.
Major : Mais vous rigolez les gens !! On pose les bouquins là !!
Sam : Et mais c’est quoi ton bouquin Remi ? (il lit) : “Gestion de la dépression chez les farfadets”… Waoo. Et toi Benoit ? (il lit) : “La mélancolie est un plat qui se mange fade”. Et ben les mecs, si ça peut vous aider sachez que les armes sont en ventes libres dans ce pays.
Major : Et mais les gens, on se motive là ! Hop Hop ! Aller Benoit, une partie de Go ?
Archimondain : Ouais, bof je n’ai pas trop envie là.

Avertissement : Quand Archimondain refuse une partie de go. Ca revient presque à dire qu’il ne croit plus en l’univers. Et à chaque fois que quelqu’un affirme qu’il ne croit pas en l’univers, un univers se meurt. A moins que l’un de vous ne tape très vite dans ses mains !! Aller !! Hop Hop !!

Tout le monde : …
Major : Boaa, aller les gens, filer moi une clope et je vais me coucher

Avertissement : Vite un autre univers s’écroule, on tape tous dans ses mains !!

Tristan : Nan mais sinon ya Ophélie qui propose de faire une grosse fête chez elle ce week-end. On peut organier ça.
Tout le monde : Rgngnbdbdbmiumiu… ptrptr…

IV : Acceptation/Restructuration

Arrive alors la phase finale, durant laquelle Les personnes restantes restructurent leurs groupes, leurs têtes, et apprennent à vivre différemment. A vivre sans les personnes disparues en fait :

Archimondain : Putain les gars trop bien la soirée chez Ophélie !
Major : Ouais les gens c’était trop bien ! Et Honnêtement avec Alizé Je pense que ça peut le faire. On se fait un ciné demain tous les deux.
Rémi : Et où est Tigrou ?
Amandine : Il est en train d’emballer Sibbie, on ne va pas le déranger.
Major : Ah quand même, c’est dommage que Vinc et Matt aient manqué cette soirée.
Sam : Ouais, c’est vraiment dommage.
Rémi : Vous savez quoi les gars… Je me demande si je ne vais pas rester aux States dans le fond…

Avertissement : Aller Tous le monde tape dans ses mains.

FIN


Voilà. Il est à noter que ce post à probablement été écrit dans la phase de déni, étant donné que Vinc et Matt vous allez revenir en janvier pas vrai ?

lundi 11 décembre 2006

Chapeau !

When we know what we know, we hear what we hear and we see what we see, we are right thinking what we think. Let me explain myself. Alcohol has strange properties in many ways. It’s probably the unrecognized key that unlock the answer to many important questions. May the lightning strike me right now if some of them are not among the most important in the universe. Like, is the communism alcohol-soluble? Or would Prometheus get the same torment if he gave Man a bottle of whiskey instead of the secret of fire? As well, Can an eagle eat an alcohol-saturate liver? It would probably get very sick. Whatever. I’d like to discuss two more. Can the girls and alcohol be homogeneous mixed? And what’s wrong with the neighborhood? I am positive that I know the answer to the first one. Quite obviously girls and alcohol are not just a homogeneously mixing. They are an exploding homogeneous mixing… leading to the second question. What’s wrong with the neighborhood? I think neighborhood is the best friend of mankind :)

Despite their difficulties to find a meaning for their lives, youth feel the right way to have fun. And the exploding mixing of girls and alcohol make people come in a non-sense and wonderful world. A world in which German guys toast glasses saying “Chapeau !”, a world in which despite the song saying that everybody love somebody, Mary-Carmen loves everybody. A world in which some girls ask themselves many questions about their long distance love, A world in which some guys just don’t (I won’t give name, it’s okay). A world in which some German dudes are sure their can drink more whiskies than French dudes. (And technically, at least one of them is probably right). A world in which we can take care cute Turkish chick, appearing to be a little bored. A world in which there are so fun African girls. A world in which a mere discussion between a guy and a girl (obviously named Sam and Ophélie) can break a bed. A world in which cops are always welcomed… Actually we love cops. But we don’t understand them. Instead of arriving at eleven and have some fun (like everybody would do), they arrive at four o’clock am, ask for IDs, and make the music stops. Then they just leave without a drink. What a strange and wonderful world. A world whose creator had probably more imagination than mechanical aptitude.

Wathever. The party was great. And thanks to you guys, I think I can bring my contribution to philosophy answering the important question:

Can we make fun of everything?

No need a long speech for that. A picture would be more eloquent:


Ps : I apologize for my poor and bad English… Anyway, if anybody understood something, please let it me know with a “couriel”.


mercredi 6 décembre 2006

La voix des vivants


Existe-t-il des choses infinies ? Conceptuellement c'est une évidence (Ex : l’ensemble des Entier naturels). Dans la réalité c'est moins sûr.

On a beau parler de l'infiniment grand et de l'infiniment petit, on n'en reste pas moins coincé entre la constante de Planck et une dimension inconnue de l'univers (possiblement infinie). Bon je ne suis pas très fort en physique, mais je fais confiance à wikipedia. Un peu plus concrètement, existe-t-il des choses infinies dans le temps ? En bon français on appelle ça des choses éternelles. (Je ne suis pas très fort non plus en français... et la je ne sais pas trop à qui faire confiance, mais vous, vous me faites confiance pas vrai ?). Nous nous intéresserons plus particulièrement aux choses infinies vers le future en dépit de celles provenant du passé. Un rapide tour d'horizon mental et chacun conviendra que l'on n'est pas vraiment plus avancé sur cette question. On pourrait imaginer que l'univers est infini dans le temps. Mais en faite on n’en sait rien. Cette notion d'infinie pose vraiment des problèmes partout. Elle pourrait bien être liée à certains paradoxes. Par exemple le paradoxe bien connue de :

'La présente phrase est fausse'.

On ne peut pas vraiment savoir si la phrase est effectivement vraie ou fausse. Si on pense qu'elle est vraie, alors elle devient fausse. Mais si on pense qu'elle est fausse, alors elle devient vraie. Et ce, infiniment. On peut aisément modifier le programme de Tigrou tiré de mon premier post pour illustrer le paradoxe :

bool phrase(bool* is_true)
{
*is_true = !(*is_true);
phrase(is_true);
return *is_true;
}

L'exécution de ce programme ne va jamais s'arrêter. A chaque appelle récursif, le paramètre illustrant la véracité de la phrase passera de vrai à faux et vice-versa. Le pire c'est que l'on a encore des problèmes sur des phrases non paradoxales. Par exemple la phrase : "la présente phrase est vrai". Si l'on croit qu'elle est vraie alors elle reste vraie, et si on croit qu'elle est fausse, alors elle reste fausse. Mais on ne peut pas décider si elle est effectivement vraie ou fausse. On peut elle aussi l'illustrer par un programme simple :

bool phrase(bool* is_true)
{
*is_true = *is_true;
phrase(is_true);
return *is_true;
}

L'exécution de se programme ne va elle non plus jamais s'arrêter. Bien que l'on puisse intuitivement se décider sur la véracité de cette phrase, le programme ne donnera jamais de réponse. Et pour cause, la véracité de la phrase est une propriété complètement indécidable dans le référentiel de la phrase, car la véracité de cette phrase n'est la conséquence de rien du tout si ce n'est d'elle même. On pourrait illustrer cela par : 'cette phrase est vrai parce qu'il est vrai qu'elle est vrai'. Et 'il est vrai qu'elle est vrai parce qu'il est vrai qu'elle est vrai qu'elle est vrai', etc... (Infiniment).

On ne s'en sort évidement pas. A cause de cette fichue notion d'infinie. Il est assez drôle de pouvoir faire (et ce très facilement) des programmes qui théoriquement ne s'arrêterons jamais, alors qu'il est si difficile de trouver des choses éternelles dans la vrai vie. (Je vois bien que certains ne trouve pas ça drôle du tout, peut être même que certains commencent à trouver ça chiant. Mais rassurez-vous ce post n'est pas infinie). En fait c'est peut être une bonne chose que rien ne soit éternel dans la vie. Les choses abstraites paradoxales (Ex : 'cette phrase est fausse') deviendraient concrètes. Ce serait probablement la merde. On pourrait toutefois regretter la trop courte durée de certaines choses... par exemple la courte durée de la vie. Ou encore la courte durée de certains stages à Princeton. Raymond Devos est mort, Nietzsche est mort, Dieu, on ne sait pas vraiment, et Vinc est partie (au sens propre hein, si vous le croisez dans les rues de Paris ne partez pas en courant, ce n'est pas un fantôme). Alors pour Raymond Devos et Nietzsche ils ont vécu leurs temps, ca va. (Dieu on n'en sait pas vraiment plus). Mais pour Vinc, moi je ne l'ai vu que trois mois.

C'est lui qui est venu me chercher à l'aéroport (avec Major), c'est lui qui était mon Roommate, c'est lui qui m'a appris à conduire et c'est avec lui que je suis allé à Québec voir ma famille Québécoise (et avec Major). Et beaucoup d’autres choses encore. Evidement tout est relatif, il râlait pour le ménage dans l'appart, il râlait pour la fumée de cigarette et à la fin il devenait même meilleurs que moi à Soul Calibur ! Incroyable !

L’amitié est une chose aussi étrange que tout le reste. Il est certainement utopique de penser que deux personnes quelle qu'elle soit puissent se comprendre un jour parfaitement (car la distance qui sépare chaque conscience est probablement infinie). Mais, même si je ne comprendrais probablement jamais vraiment le très fort intérêt de Vinc pour la Moto, et que je suppose qu'il ne comprendra jamais vraiment le mien concernant l'impossibilité d'établir une bijection entre l'ensemble des entiers naturels et l'ensemble des réels (ou ce genre de chose sans aucune application pratique ni intérêt au quotidien), il n'en reste pas moins qu'on a vécu de sacrés bon moments. L'ouverture d'esprit, la curiosité intellectuelle et le sens de l'humour sont toujours de bons dénominateurs communs en matière d'amitié. Ce sont des choses qui ne font défaut à personne dans la Frenchip Connection et surtout pas à Vinc. Ce sont ces choses qui me permettent aujourd'hui d'affirmer :

Tu nous manqueras Vinc.

Vinc sérieux. (Et oui, on est dans le traitement d'image nous autres).

Bon même si on va se revoir hein, qu'est-ce que c'est que 6000 Km dans un univers potentiellement infinie après tout ? Je passerai les détails concernant les adieux déchirants. Je n'ai jamais aimé les adieux déchirants. Merci pour la raquette de Ping Pong et les Cds Vinc. (Et oui, moi j'ai eu droit à une raquette de ping-pong et des Cds. Dégouté hein ?). J'espère que ce Post ne fait pas trop larmoyant, parce que ce n'est pas du tout mon état d'esprit. Car rien de concret n'est infini et c'est tant mieux. Chacun trace sa route, passe le message à son voisin. Et l'important reste d'avancer et de voir les choses du bon coté. (Merci Benoit pour ce conseil hautement philosophique et si peu intuitif). Je conclurais simplement :

"Les longs lilas de Lili, lient le lin loué à Lola" (si quelqu'un comprend cette phrase, qu'il m'envoie un courriel).

Plein de bisous
++

Ps : Si par hasard quelqu'un a trouvé un quelconque intéret à la première moitié de ce post (on ne sais jamais hein) et que ce quelqu'un n'est pas du tout d'accord, qu'il sache que mes affirmations restent asser spéculatives et que je serais ravi d'en débattre avec lui.

mardi 5 décembre 2006

Bonjour. Moi c'est Benoit. Je suis nouveau dans le milieu du blog. En fait je ne suis même pas sûr de vraiment savoir ce que ça veux dire. 'blog'. Le nom en lui même m'apparait un peu ridicule. 'Journal peu intime' ? ou 'Bavardage Lyrique sur Ordinateur de Geek' ? Peut importe. Ce n'est pas que le bavardage numérique m'est soudain apparu comme une nécessité sociale. (Soyons claire, je ne m’attends pas à ce qu'on me demande l'adresse de mon blog pour un entretien d'embauche ou pour louer un appart). Mais ça commençait à me démanger un peu. Voila. J'ai un blog. Maintenant il faut des choses à écrire dedans. Un talent particulier pour rendre les évènements banales (ou soi-disant tel) de la vie en évènements captivants. Moi le problème c'est qu'il se passe plus de choses dans ma tête que dans ma vie. Si la vie était dans ma tête ça simplifierait les choses. Mais j'y aie réfléchi et ce n’est probablement pas le cas. (Oui oui, on n'écarte aucune hypothèse). Même si on est jamais sur de rien (ca c'est un autre type de problème très handicapant, on y reviendra). Mais ne vous méprenez pas, je ne vais pas vous présenter d'amis imaginaires. (Ils m'ont tous laissé tomber de toute façon). Nan nan. Je vais vous présentez des vrai amis de la vrai vie. Tel que j'imagine les connaître. (héhé). Je sais qu'une introduction classique voudrait que je dise ce que je fais dans la vie, où j'habite, c'est quoi mes hobbies, est-ce que je suis plutôt Sego ou Sarko. Mais moi je ne crois pas réussir un jour à trouver ma place dans la société et dans la vie à travers mon travail ou ce genre de choses. Plutôt à travers mes relations avec les gens en général. Alors en accord avec le vieil adage, je vais vous dire qui sont mes amis pour vous dévoiler qui je suis. Inutile de vous le préciser : mes ennemis se cachent tous parmi eux. (On fera un 'trouvez Charlie' après si vous voulez. Attention hein, ça veux pas dire que mes ennemis s'appellent tous Charlie, c'est une expression là).


Tigrou (alias Tristan Cartel) : Ressemble étrangement assez au Tigrou de Winnie l'ourson physiquement parlant. Pour le reste je ne sais pas, je n'ai jamais connu le premier Tigrou personnellement. Il veut arrêter de fumer, joue de la trompette, du piano et du C++. Il aime les choses bien faites, les gens intègres et le martini. Je précise que c'est le seul fumeur qui veux arrêter de fumer à avoir trouvé un plan sur internet pour des cartouches à $20 et à griller ses cigarettes 2 par 2 :) (On reviendra sur l'existence des paradoxes et l'incomplétude).

Mimiche (alias Rémi humberbe) : Tel Harry Seldon échafaudant sa psychohistoire, Rémi établie des plans, réfléchi aux conséquences, aux conséquences des conséquences, et aux conséquences de ces dernières. Tristan lui avait bien écrit un programme C pour lui faciliter la tâche :

Cons find_cons(Plan* p)
{
return find_cons(p);
}

Mais Mimiche fort de se faire un maximum d'expérience préfère réussir par lui même. Personne n'a réussit à déterminer si l'arrêt du tabac faisait partie d'un de ses plans. Mais on sait qu'il est très fort. Il a orchestré un changement de mode de vie de la frenchip connection en à peine deux semaines (mais nous y reviendrons). En dehors de ces enchevêtrements complexes et sibyllins Mimiche aime le cinéma, faire des quiches et se mettre une bonne race une fois de temps en temps.


SamPedia (alias Sam) : la figure impassible de Sam laisse à l'ami novice plusieurs interprétations très différentes les unes des autres : 'Un disciple du zen qui a couru tout nu dans la neige quand il avait 10 ans'. 'Un otaku accompli'. Ou encore un 'traducteur automatique'. En fait il est probablement un peu de tout ça à la fois. Ce touche à tout, (qui remarquons-le a une tête de coréen, une nationalité française et un surnom américain) outre le fait qu'il batte tout le monde à SoulCalibur, a le contact aisé, la vanne facile et à l'instar de Rémi qui décide l'histoire, lui il l'écrit (tel un Démosthène de XXIème siècle). Ah oui, il lui arrive de se dire qu'il faudrait qu'il arrête de fumer.

Vinc. (Alias Vincent rigoleau) : Il fait de la moto, et de la guitare (malgré ça il n'a pas les cheveux long... un model d'anticonformisme). Il aime les gens, supporte son travail et aborde sereinement cette vie étrange pleine de choses incompréhensibles. (Mais somme toute pleine de fun et d'amour). Et lui il a déjà arrêté de fumer, il s'attaque à l'arrêt de l'alcool maintenant. Pourquoi pas ? ;)

Major (alias CoucouLesGens) : Major il ressemble surtout à major. Ce n'est pas un grade de l'armée (surtout qu'aucun de nous n'a fait son service militaire de toute façon), c'est son nom. Il Aime : Tout (surtout Audrey). Il n'aime pas : Rien (surtout Daisy). Il rêve de braquer une banque et que tout le monde arrête de fumer. (Note : un et un seul de ces deux rêves est impossible, le lecteur qui trouve lequel aura droit à un porte-clefs 'CouCou les Gens !!').

Baroudeur Derrick (alias Matt) : Probablement le seul qui va trouver le moyen de râler sur son nickname, Matt est un type 'cool', décontracte, et râleur. Il raconte à qui veux bien l'entendre qu'il n'est pas un beau gosse, ce que fait bien rire tout le monde. Matt même si il prétend toujours le contraire est souvent content, car en dépit de son air désabusé de baroudeur blasé, Il aime la vie, les gens, les voyages et cherche également à arrêter de fumer. (La bonne blague).

Roudoudounou (alias Amandine) : Amandine est la personne du groupe qui a probablement le plus beau sourire (avec Tigrou, mais Tigrou c'est un tigre alors moi j'y fais moi attention forcément). Il peu paraître un peu réducteur de définir quelqu'un en fonction de son sourire. Ceux qui pensent ça manquent cruellement d'imagination. Mais je vais quand même faire un effort. Amandine aime : s'amuser, socialiser, le bon vin et tout ce qui est roudoudounou. Amandine n'aime pas : les chatouilles, les bugs de c++, ne pas comprendre les tours de magies. Elle ne fume pas (mais je suis sûr que si c'était le cas, elle chercherait elle aussi à arrêter de fumer).

Bon il faut bien que j'envoie ce post un jour alors je m'arrête là. La liste précédente concerne les gens avec qui je passe la majorité de mon temps. Elle n'est pas exhaustive. J'y rajouterai les gens avec qui je passe un peu moins de temps (mais que je n'apprécie pas moins pour autant (et je l'espère réciproquement)). Et enfin les gens avec qui je ne passe plus du tout de temps mais a qui je pense régulièrement qui sont ma famille et mes amis de Paris et d'ailleurs. J'espère que ce premier post ne ressemble pas trop à une campagne anti-tabac, et qu'un jour je serais millionnaire. Mis à par ça et le reste, le lecteur se souviendra surement de tous les passages de ce blog avec écrit des trucs du genre : 'mais nous y reviendrons'. Evidement nous n'y sommes pas revenus. Mais c'est que les choses sont très compliquées. (Et plus les choses se compliquent, moins on essaye de les simplifier. Question de principe (si quelqu'un a compris cette phrase, qu'il m'envoie un courriel)). Tout le reste sera donc l'objet de prochains posts.

Plein de Bisous
++