jeudi 28 décembre 2006

Vive le Quebec libre !

Un long Week-End s’est écoulé. Une fois n’est pas coutume, je vais profiter de mon Blog pour faire un peu d’autobiographie :) Le long Week-End commença avec l’anniversaire de Tigrou Jeudi dernier. Malgré une bonne ambiance à l’heure et au garde à vous, je ne pu m’empêcher de ressentir une vague impression de vide. La lame de fond des départs de Princeton avait fait des ravages. Evidement, on n’est pas du genre à se laisser abattre. Nous avons dégusté un bon repas, typiquement non américain, puisque essentiellement composé de fromage. En faite, il n’y avait même que du fromage. Et un gâteau trop sucré. Ca faisait longtemps, et ça m’avait manqué :).

La vie est dure


Mais on ne se laisse pas abattre.

A droite Stephan. Ce fut le dernier soir de ma vie où
je le vis, avant qu'il ne retourne à sa germanie.
Puis en haut, Ophélie qui regarde le monde de haut :)

Le lendemain (Samedi 23), Sam, Major, Tristan et moi, sommes partis vers 13h00 pour le Québec. Après un voyage sans incidents, nous retrouvâmes ma cousine Sarah dans un coin de Montréal, nommé Côte-des-Neige. A 10h30 le lendemain, tel un Platon nord-américain, je décidais d’aller sortir mon cousin Dave (on prononce à l'américaine s'il vous plait) de sa caverne. Dave n’ayant ni internet, ni téléphone, je suis allé directement frappé à sa porte. (Après avoir réveillé la moitié de l’immeuble, car il n’a pas non plus d’interphone). Dave est un garçon toujours partant quand il s’agit d’être de bonne humeur et de s’amuser. Et comme il est de ces gens qui refusent tout compromis pour vivre autre chose que l’instant présent, il n’avait rien prévu pour noël. C’est ainsi que nous l’avons embarqué pour aller voir Isabelle, ma Tante.

Une touchante scène de famille


'La belle et le clochard', version américaine... mais au Quebec :)
(qui est la belle, qui est le clochard ? la question reste ouverte)


C’est là que les choses se compliquent. Moi, je n’ai pas la force de caractère de Dave pour faire face à l’asservissement de l’instant présent par l’autoritarisme sournois des préméditations et des projets en tout genre. C’est pourquoi, il m’arrive certaines fois et à mon grand désarrois de prévoir les choses, quelques trois jours à l’avance. C’est à peu près ce délais que Isabelle et Sarah ont eu pour se préparer à l’arrivé de quatre garçons qu’elles ne connaissaient pas. Moi de mon coté, j’avais passé de chouettes moments avec Sarah, sans l’avoir vu si souvent que ça (on n’habite pas tout près). Et je n’avais vu ma tante que quelques fois, quand j’étais trop petit pour m’en souvenir. Je n’appréhendais rien du tout, conformément à mes efforts pour vivre l’instant présent. Mais je me demandais comment ca allait se passer. Ce n’est pas tous les jours qu’on va passer Noël chez des membres de sa famille qu’on n’a jamais vu, en débarquant avec trois potes.

Vive le Quebec libre !

Nous sommes arrivées chez Isabelle Samedi après-midi, dans un bled à une heure de Montréal. Nous avons été accueillit très chaleureusement. Un peu comme si nous étions tous le Roi du monde, mais sans le coté formel et un peu chiant. En plus, on n’est pas le Roi du monde. Alors bon. Evidement, on se doutait bien qu’on n’allait pas nous mettre à la porte. Mais tout de même, on aurait pu avoir droit à des sourires condescendants ou des trucs du style. Et bien pas du tout. Nos hôtes nous ont tout de suite mis à l’aise plus que je n’aurais jamais su le faire. Puis ils ont commencé tranquillement par un casse-croûte raisonnablement arrosé (nan mais si, c’est vrai), qui dura à peu près 10 heures de temps. (Je suis même sûr que certains Rois du Monde sont moins bien traités que ça).

Elle est longue est dure, la route qui mène à l'illumination

Le week-end s’est fort bien déroulé. Nous avons également rencontré Pedro, dont la bonne humeur, l’éclectisme et l’accent Québécois font qu’il semble particulièrement difficile de passer de mauvais moments avec lui. Le soir de Noël, mes amis et moi étions loin de notre famille, mais on en avait trouvé une autre :). Un grand merci à Isabelle, Pedro et Sarah. J'espère qu'on se reverra souvent. Merci à Dave, Tigrou, Sam et Major. Je n'ai toujours pas compris la clef du bonheur, mais j'ai passé avec vous tous un super noël. (Si quelqu'un a compris la clef du bonheur, please, envoyez-moi un couriel).

ps : Là, c'est le ventre qui parle, mais Sachez pour ceux qui l'ignore que Isabelle est très fine cuisinière. On lui reprochera peut-être de n'avoir pas aimé sa dinde, qui fut pourtant délicieuse.

Une photo de mon foie, qui est maintenant très gras
(je le vends $1000 la livre. Mais c'est du gros hein.)

Fine et audacieuse cuisinière, puisqu'elle n'hésite pas à vous glissez des sujets comme la dette des Etats-Unis ou la perte de spiritualité de la société moderne, tout ça entre la recette du canard aux oranges et les vieux souvenirs de familles. Ce fut très enrichissant :)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ben ça donne envie d'avoir été là, c'est vrai qu'on connaît pas trop notre famille exilée looooooooiiiiiiinnnnnnnnnn (mais en fait c'est pe moi qui suit exilée finalement...
alors merci pour le récit autobiographique
clairette
(et je laisse anonyme pq sinon big brother ne conçent pas à envoyer le message...)