lundi 26 mars 2007

1984 degrés Farenheit ou le malheur des mondes

On ne s'attardera pas sur les détails techniques et par ailleurs triviaux, qui ont permis à Edelweiss d'avoir cette conversation privilégiée avec un citoyen du futur nomé Cacahuète.


Cacahuète : [...] En fait, les deuxièmes vies existaient déjà depuis l’an 2000. Second Life fut un des premier logiciel à proposer et à intégrer une convertibilité entre la monnaie du jeu et la monnaie du monde réel. Mais le marché a explosé quand Google a lancé son Google VirtualLife en 2015. En cinq ans, plus de 65% des individus ayant accès à internet dans le monde avait une deuxième vie. Et 50% d’entre eux avec GoogleVirtualLife. Aujourd’hui Google a le monopole des mondes virtuels, à travers de nombreuses filiales. Et tout le monde a au moins une deuxième vie. Enfin sauf chez les Darwinistes.
Edelweiss : Les Darwinistes ?
Cacahuète : C’est un ensemble d’états qui a prohibé les vies virtuelles. Ils pensent que l’avenir de l’humanité ne peut s’envisager que dans la réalité, et que les mondes virtuels sont une perversion technologique qu’il faut abolir.
Edelweiss : Et bien, n’ont-ils pas raisons ?
Cacahuète : Taisez-vous mon vieux, on est dans un pays libre, mais enfin quand même, On va massacrer votre avatar si vous dites des choses comme ça en public.

Avatar ta la viande. hahaha

Edelweiss : Mon avatar ?
Cacahuète : Ben oui, ça fait bien longtemps que plus personne ne va réellement en prison, ou que les guerres ne se font plus qu’à travers les deuxièmes vies.
Edelweiss : Vous voulez dire que quand on commet un meurtre ici, on va en prison dans un jeu ? C’est complètement ridicule.
Cacahuète : Mais vous ne comprenez rien décidément. Ce n’est pas un jeu, c’est votre deuxième vie. Et non, quand vous commettez un meurtre ici, vous allez en prison ici. Mais ça fait aussi bien longtemps que plus personne ne commet de meurtres que virtuellement.
Edelweiss : Ca alors… c’est complètement incroyable.
Cacahuète : Vous ne semblez pas comprendre mon vieux. C’est un énorme progrès pour l’humanité. Personne n’est parfait, et chacun peut faire des choses condamnables. Avec Les deuxièmes vies, chacun peut laisser libre cours à sa violence et à sa haine virtuellement. La criminalité réelle est presque tombée à zéro.
Edelweiss : Mais… ça ne peut pas être aussi simple que ça. Les gens ne peuvent pas rester connectés à un monde virtuel toute la journée, ils ne peuvent pas manger virtuellement, dormir virtuellement, ou faire virtuellement l’amour ?
Cacahuète : Vous mettez le doigt, si j’ose dire, sur les trois limites principales des deuxièmes vies. Mais la pluparts des gens gagnent maintenant leurs argents avec leurs deuxième vies, et reçoive à manger directement chez eux, dans le monde réel. L’argent étant bien sûre débité dans le monde virtuel.
Edelweiss : Mais… alors les gens ne sortent jamais de chez eux ?
Cacahuète : Ils n’ont pas besoin, ils peuvent aller partout virtuellement
Edelweiss : Ils restent là tout seul à jouer toutes la journée ?
Cacahuète : Ils ne sont pas tout seul, ils sont tous ensemble dans un monde virtuel.
Edelweiss : Ils ne font pas de sport ?
Cacahuète : Mais qu’on-t-ils besoins de faire du sport ? Les gens se voient surtout virtuellement. C'est surtout leur deuxième vie que les gens ont besoin d'entretenir. Il n’est plus un handicap d’être obèse, moche, ou unijambiste. Vous pouvez modeler le personnage virtuel qui vous plait. C’est un progrès énorme.
Edelweiss : Et les enfants, comment les gens ont-ils des enfants ?
Cacahuète : La pluparts les ont virtuellement. C’est d’ailleurs devenu un gros problème ces dernières années. Les gens n’ont plus le temps de s’occuper de leurs enfants dans le monde réel, alors ils font des enfants virtuels pures. Mais depuis, la loi Juiot pour la natalité est passée, et le système garantie pour chaque enfant virtuel un enfant réel, créé en éprouvette à partir des informations génétiques des deux parents. Ceux-ci peuvent alors décider de l’élever eux-mêmes, ou alors de le laisser dans une structure très compétente, conçue pour élever ces enfants là.

Hammer March !!


Edelweiss : Un orphelinat géant vous voulez dire ?
Cacahuète : Mais non, aujourd’hui la quasi-totalité des enfants naissent dans cette structure. Ce n’est pas un orphelinat, c’est plus comme une grande famille qui va aider petit à petit les enfants à se former et à développer une deuxième vie épanouissante.
Edelweiss : Oh lala… Tient c’est étrange, un clochard avec des gardes du corps.
Cacahuète : Voyons, ce n’est pas un clochard. Bon, c’est vrai qu’il ne paye pas de mine comme ça, mais c’est Ogure le Magnifique. Il a levé une armée il y a une dizaine d’année, et conquit toute les terres du Nord en Alousique. Il a instauré un régime particulier. Les spécialistes étaient très sceptiques quand à la pérennité de son règne, mais aujourd’hui il est plus que jamais en place. Son pays est l’un des plus riches de toute la Kasouli centrale. Vous devriez prendre des cours d’histoire virtuelle accélérée mon vieux
Edelweiss : Oui, puis de géographie aussi. Enfin ça c’est virtuellement alors, parce que dans la vraie vie c’est juste un clodo avec des gardes du corps.
Cacahuète : Mais bougre d’âne. Ce n’est pas un clodo ! C’est Ogure le Magnifique !!
Edelweiss : héhé… ba oui… Ca se voit tout de suite quand on le regarde. On se dit : ‘tient, ya pas, ce mec il a une tronche de Leader. 1m60, des boutons plein a gueule, les cheveux gras, le front sale et une barbe de deux semaines.’

Cacahuète : Je vous interdis de parler de lui ainsi, son avatar mesure 1m85, il a de long cheveux blonds, et des yeux vers amandes, et j’ajouterai qu’il pourrait vous foutre une branlée dans un combat au sabre.
Edelweiss : Oui, bon, ben je ne voulais pas vous vexer mon vieux.
Cacahuète : Allez, venez. Je vous emmène faire un tour dans ma maison suspendue. Vous verrez j’ai une vue imprenable sur la forêt des trois coucous.
Edelweiss : … si vous le dites… Je vous suis dans deux minutes, il faut que j'envoie un courriel à Archimondain.

Pearl Jam : 'Do the evolution'


C'est donc grâce à ce courriel providentiel que je peux vous retranscrire, avec le professionalisme du grand reporter, cette conversation. Plein de bisous. ++

jeudi 22 mars 2007

Les tripes en folies de l'ouvrier partant chier

Si le titre de ce post vous rappelle quelque chose, c'est normal. Sinon regardez deux posts plus bas. Ça fait longtemps que je n'ai pas posté. Heureusement que John est là pour me rappeler à l’ordre. Merci John :) Il faut dire que les choses ont changées. Avant je passais mon temps dans des orgies continuelles qui constituaient ma principale source d'inspiration pour ce blog. (Soirée farine, soirée pâtes frites dans de la graisse d'urus (avec du miel), soirée vodka-Tabasco, etc...). Mais voilà. Maintenant j'ai une vie saine. Je fais tout ce que j'ai toujours dit que je ferai un jour, sans jamais oser m'y mettre : Je fais du sport pour de vrai tous les soirs (ou pas loin). Je me lève tous les jours de la semaine avant midi (et oui, ça c'était pas gagné, mais j'ai réussi). Et voilà plus de deux semaines que j'ai arrêté de fumer (suite à la lecture d'un bouquin stupide). Alors évidement, j'ai fais une rechute samedi dernier. Mais l'idée générale est là : Je ne fume plus. Et puis le week-end dernier il y a eu rechute à tous les niveaux : On avait arrêté aussi les hordes de filles déchainées qui venaient faire les After et Before party à l'Appart (le pire c'est quand la Party est aussi à l'Appart... là il y a du monde tout le week-end). Et bien ce week-end on a eu le Before avec les mexicaines qui sont venus nous faire à manger un truc trop bon. Merci à elles :) On espère revoir Kim, la nouvelle... enfin moi en tout cas j'espère la revoir :) Ainsi que les sud-Afs, Kat et Sarah. Apres on est allé à la soirée. Moi je m'étais dit : ben c'est bon, maintenant t'es un gars raisonnable, tu va rentrer te coucher tôt pour être en forme demain. A 2h30, je dormais donc avec les poings aussi fermés qu’un homme raisonnable peut les avoir, et à 4h30, tout le monde rentre de la fête pour un After party à l'appart. David vient gentiment me réveiller (Ouhouh !! Il faut se réveiller !!). Ben moi forcément je refais la fête hein. Ce n’est pas souvent qu'on fait une sieste pendant une soirée, entre deux bierres. Mais là je n'avais rien vu venir.

L'ancien Archimondain


Il n’y a décidément pas moyen d'être raisonnable dans cet appart. Et ça c'était avant l'After de l'After qui a eu lieu dimanche soir. Moi forcément, maintenant que je suis raisonnable je m’étais dit : 'aller, c'est dimanche, plutôt que de passer l'après-midi à compter les rainures de ton plafond en méditant sur l'incomplétude de Gödel, tu va aller bosser un peu'. (Oui, c'est ridicule de compter les rainures de son plafond... en plus mon plafond il a pas de rainures, alors pensez donc...). Je reviens tranquillos vers 20h00, et là, je les retrouve tous à moitié murgé, en train de jouer à 'j'ai jamais'. 'J'ai jamais', c'est un jeu qui vient de Lost, et c'est probablement la seule contribution qu’apportera jamais cette série à ce monde. Les règles sont simples : Chacun son tour, on dit une phrase comme : j'ai jamais fait ceci, et tout ceux qui l'on déjà fait doivent boire un coup, y compris celui qui prononce la phrase. Alors comme le veux l'usage, dans ce genre de jeu, on finit très vite par parler de cul. On a appris des trucs très amusants :) Je ne citerais rien ni personne et le lecteur comprendra la modération impitoyable qui s'appliquera sur les commentaires de ce post. Quand tout le monde a été assez bourré pour balancer ses secrets les plus inavouables sans l'ombre d'un complexe, on est passé à 'Truth or Command', avec interdiction de choisir Truth... 'Command or command' en fait. Ce jeu, vous y avez forcément déjà joué une fois dans votre vie. En primaire ou au collège normalement. On appelle ça 'Action ou vérité' chez nous. Bon ben on a eu droit à un superbe strip-tease. Et puis les filles ont finalement décidé de partir au moment où on s'est tous retrouvé devant un film avant-gardiste nommé 'peindre ou faire l'amour'. Le scénario n'était pas au rendez-vous, mais l'esthétique sexuelle visuelle était excellente. C'était très sympa cette soirée :)


Le nouveau Archimondain


Vous comprendrez que dans ces cas là, on ne peut décemment pas devenir sérieux et raisonnable. En fait, maintenant que j'y pense, c'était aussi comme ça le week-end d'avant (en moins déjanté quand même). En fait rien n'a vraiment changé... Il y a toujours des hordes de filles déchainées qui viennent faire les After et des Before party à l'Appart. La seule chose, c'est que j'ai arrêté de fumer pour la première fois aussi longtemps (deux semaines virgule cinq) depuis presque 10 ans. Et je vais continuer. Du coup, comme il faut bien que je passe mes nerfs autrement que sur mes poumons, je fais du sport. Dorénavant ce n'est plus à Soul Calibur que j'essaye de surpasser Sam, mais au Racket Ball, car oui, il est aussi meilleurs que moi au Racket Ball... en plus il fume. La vie est vraiment injuste.

Les ancêtres de Major

Plein de bisous à tous les branquignols du week-end, sans qui la vie ici serait moins folle (d'ou l'expression : sans branquignol, la fête est moins folle) : Sam, Major, Couwtexk, Clo, Christophe, Sarah, Michel, David, Julien, Charné, Taryn, Azel, Kat, Marie-Carmen, Gloria, Kim, Martin, Philippe, Manu et tous les autres :)

Sinon je crois que je progresse au Go. J'ai battu un 4ku à Princeton University. Ce jeu vraiment il déboite. Bon ben... je me fumerai bien une clope là quand même...

samedi 10 mars 2007

En attendant Godot

Dans une rue de Panam, errant au bord de l'eau, j'fumais mon Amsterdam pour finir au bistrot. Y'avait là deux trois femmes qui faisaient le tapin. Moi j'aiguisais ma lame pour planter les rupins. A par attendre Godot, je ne vois pas trop à quoi j’occupe mon temps. Le silence est le même… Dans toutes les langues le même.

'Paris Combo'
Un nom de groupe qui donne pas du
tout envis d'écouter la musique...
Pourtant c'est vachement bien

Mais faudrait qu'on leur explique Qu'il y a d'la merde partout, de la drogue, mais surtout des jeunes en galère qui trafiquent la misère. La publicité nous fait courir après des voitures et des fringues, on fait des boulots qu'on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien. On est les enfants oubliés de l'Histoire. On n'a pas de but ni de vraie place. On n'a pas de grande guerre. On n'a pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle. Notre grande dépression, c'est nos vies. La télévison nous a appris à croire qu'un jour on serait tous des millionnaires, des dieux du cinéma ou des rockstars, mais c'est faux et nous apprenons lentement cette vérité.


Et oui, Tyler Durden est si philosophe quand il veut. Mais il se trompe. C’est parfaitement n’importe quoi. Tout le monde sait pertinemment que je serais tous millionnaire un jour, et bientôt en plus. Moi et mes frères on sera espions, et mes sœurs c’est pas des bouffonnes, elles seront rockstars du cinéma universel. Après on louera un bateau, et on partira tous faire le tour du monde. (T'inquiète pas julien, il y aura le wifi sur le bateau).

J’aime autant vous dire que si ça n’arrive pas ça va barder. Croyez-moi, bientôt les flics auront du boulot, car tous les vagabonds parlent de révolution. Tous les bloggeurs parlent de Loic Lemeur, et tous les ingénieurs vont se faire la malle. Moi j’ai pas peur j’ai même pas mal, je panique pas une seconde. Et je sais bien que le monde va mal… mais je vais pas me faire mal. Parce qu’un jour je serai millionnaire… non, pardon, je serai milliardaire. I always knew I could, but I never told them. Once someone knows, they can make you fall. After I'm big, I may start acting weird, stop returning calls, dressing all in black, fancy restaurants, the whole shtick. I want you to keep me in perspective.

- Archimondain, you already wear black.

- You know what I mean. I just can't become a slave to my success. I have to stay myself. The great Archimondain !

Alors on pourrait se demander ce qu’on attend et pourquoi on ne s’arrache pas tout de suite. La réponse est fort simple : On ne peut pas partir. On attend Godot. Bon, on attend aussi tous un peu de rembourser notre prêt étudiant. C’est le lot des ingénieurs. Les ingénieurs font des études pour faire passer le temps, puis ensuite ils travaillent à rembourser le prêt qu’ils ont contractés pour passer leurs temps à faire des études, et ça fait toujours passer le temps.

Et oui, Y a comme un goût de haine quand je marche dans ma ville.

Y a comme un goût d'aigreur chez les jeunes de l'an deux-mille.

Y a comme un goût d'erreur quand je vois le taux de suicide.

(et… et ouai !! ouaiii !!).

Moi je, moi je, moi je. Pan pan pan. Moi je moi je moi je. Moi J’suis un vrai connard, j’emmerde tous les mecs qui passent, Et un vrai pochtron, j’me souviens jamais d’leurs noms. J’ai un vrai problème avec l’alcool et la fumette. J’écoute jamais les gens, quand ils parlent ça m’ennuis. Puis la plupart du temps, je ne comprends même pas c’qui s’dit. De toute façon, la vie c’est froid pour les vivants, et quand je serais mort on me mettra dans un frigo.


Mais avant tout ça, je serais multimilliardaire et je rachèterai l’univers. Puis je le démontrai et le remonterai pièce par pièce. It’ll become another world. A world whose creator would has more imagination than mechanical aptitude (as Pratchett said). Bon il faut définitivement que je trouve un autre moyen que le poker pour y arriver. En plus Matt est partie. On n’a plus aucune chance de devenir millionnaire maintenant. Alors je segmente des cerveaux, des poumons, et je fais des progrès à Soul Calibur. Je me demande si je ne devrais pas mettre des cheat codes dans le produit sur lequel je bosse. Quand tu tappes '-> A+B B B A <-', tu peux choisir une autre couleur pour cortex préfrontal, parce que rose pale c’est moche quand même. Ou quand tu écris ‘help him stop smoking’ tu peux appliquer des champs de déformations à la souris sur les poumons : ‘nan monsieur regardez, on dirait qu’il va éclater, là fo arrêter là’.

‘vous croyez docteur ? Mais aussi, heu… pourquoi mon cœur il a une forme de cœur comme dans les dessins animés ? ’.

‘Heu… C’est comme ça chez les plus romantiques de nos patients...’ (putain Aline a encore déconné avec le ‘Does he love me’ cheat code).

Heu.. ba voilà une image scanner de votre coeur... ba ça à l'aire d'aller hein.


Bon, il est 21 heures. Fo que j’aille prendre un petit dej et une douche, ya une soirée à Washington road ce soir. Je deviendrai multi-tri-milliardaire un autre soir. Plein de bisous. Si quelqu’un veux faire une composition sur l’amaigrissement du principe de cohérence dans les post d’Archimondain au fil du temps, il peut me l’envoyer par courriel.

vendredi 2 mars 2007

Les philanthropies de l'ouvrier charpentier

Bonjour, une fois n’est pas couturière, et vieux moutard que jamais, j’ai décidé de faire un post court. Ça fait longtemps que je devais faire un post avec des dictons, et comme dit le proverbe, ne remets jamais au lendemain ce que tu peux faire faire le surlendemain par un autre. N’ayant trouvé personne de disponible pour après demain, je me vois contraint de mettre la main dans les pâtes. Et moi quand je fais quelque chose, je n’y vais pas avec le dos de la main morte.

Détends-toi, viole un bébé
(proverbe... un peu agressif quand même)

L’autre jour, Major avait finit par me convaincre de jouer au poker. Au poker je perds tout le temps. Et on n’apprend pas à un vieux singe à faire la danse de la dernière pluie. Alors j’avais décidé de ne plus jouer. Et de ne plus perdre mes 10 dollars hebdomadaires. Mais voilà, fort du principe que cette fois-ci sera surement la bonne, que jamais deux sans trois, trois sans quatre et trois cent cinquante quatre, Major m’a finalement convaincue de retourner miser 10 dollars sur une défaite quasi certaine.

'Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant d’avoir tué les boeufs dans la charrue, cette fois tu gagneras peut-être'

Qui met son chat dans son mixeur
est un peu dérangé de la cafetière
(proverbe d'Archimondain (le sage) )

Bref, comme toujours, il m'induisait d'erreur. J'en étais trempé. Heureusement je panse donc j'essuie. La partie se déroula comme prévu : Je descendis rapidement au rang de cheap looser, après deux trois quatre cent bad bet, et quelque bad bluf. J’attendais donc patiemment que mon coeur sonne. J’eu alors de bonnes mains. Très bonnes même. Je touchais ma première quinte flush de toute ma vie. Extraordinaire. Je ne devais pas abuser de cette chance inattendue : Tant qu’il y a de l’eau dans la cruche, il y a de l’espoir qu’elle se casse. Et cette cruche qui d’un coup d’éventail fut fêlée, finit par m’obliger à partir all in. Je gagne. Miraculeux. Heureusement, Sam était là pour me conseiller, et il me tira à plusieurs reprises de fières chandelles du pied.

Proverbe honteusement vulgaire.

Et j’ai finalement gagné ma première partie de poker à $10. Ce qui m’apporta un gain de $70. Ça ne remet pas ma balance de poker à 0. Mais ça arrive à un moment opportun ou j’ai cruellement besoin de sous. Merci la chance. Je dois vous lécher, j’ai un ami sur le feu qui frappe à la porte.

PS : Si quelqu’un voit le sens caché du titre de ce post, il doit m’envoyer un courriel.