dimanche 6 mai 2007

Ping

Ça y est, c'est arrivé. La France vient de signer pour cinq ans de fascisme. Avec Chirac, nous étions aux bord du Gouffre. Et avec Sarkozy, nous allons faire un grand pas en avant !

Tolérence zéro, préférence nationale, caméras, CRS. La France est un état policier. Certains veulent se barrer à l'étranger et je les comprends. Moi j'ai de la chance, j'ai juste à ne pas revenir...

La politique, c'est compliquée


Nan je déconne. Vous y avez pas cru un seul instant hein ? Nan je suis plutôt à gauche en général, mais avec ma dyslexie, des fois je me trompe. Sarkozy a quand même dit il y a quelques temps lors d'un meeting politique que l'amour était la seule chose véritablement importante dans la vie, alors comprenez, ça m'a touché... J'ai besoin d'un leader charismatique :) Sinon il ne me fait pas peur plus que ça, je ne fait pas de cauchemard la nuit, et je ne dirai jamais à mes enfants : 'Si tu manges pas ta soupe le méchant sarkozy va venir te donner la féssée'... hum... quoi que :)


Mais on ne vas pas s'attarder sur la politique dans ce post. La politique, c'est sujet de discorde, et en plus c'est chiant. (Attention, ceci est une transition de ouf). Je n'ai pas posté depuis un certain temps. La raison est que j'avais décidé de faire un jeu, et que ça m'a pris tout mon temps libre. J'ai commencé il y a 1 mois, en Ajax avec le Google Web Toolkit. Et bien au bout de tout ce temps j'ai des résultats plutôt médiocres par rapport à ce que j'espérais. Je suis en train de réfléchir à comment continuer.



Il y a un moi, je me suis cogné la tête contre la cuvette de mes toilettes,
et j'ai dessiné ça :
Le jeu de moi que c'est moi qui l'ai fait. (TanTan !)


Le first shot est pas mal pour un truc entièrement en javascript. Mais il met au moins trois minutes à charger toutes les animations. Je dois donc trouver autre chose. Vous pouvez jeter un oeil si vous voulez à www.xooxle.org/Game.html. Mais attention hein, ne vous attendez pas à un jeu, c'est encore à l'état de first shot... J'ai plein d'idées pour la suite, mais là je vais plutôt me focaliser à essayer de trouver un boulot, sinon Mr Sarkozy va me faire une offre que je ne pourrai pas refuser... arf


Le jeu de moi que c'est moi qui l'ai fait


Voilà, c'etait un ping. Je ne suis pas mort, ce blog non plus. A Princeton les élections étaient retransmises en direct dans un amphi de l'université. Les français aux Etats-unis ont massivement voté Nicolas Sarkozy. Moi, citoyen au sens civique élevé, ben je n'ai pas voté. Je pensais que je pourrai le faire par internet. Ba voilà, je me suis bien fait baisé. Ahlala. Nouvelles technologies mon cul oui.

Et comme le veux la tradition, vous pouvez tuer Kenny (oh mon Dieu !) et m'envoyez un courriel. (Espèse d'enfoirés).

Vive la république et vive la France.

Veuillez agréez mes sentiments les plus distingués, soyez assurés de mon amicale et entière collaboration, bien à vous pour toujours et à jamais dans l’unique but de servir l’espérance de votre satisfaction, dit bonjour à ton père et à ta mère, embrasse le chien, bonne pétanque, met ton écharpe il fait froid dehors. (2 minutes, 2 minutes du peuple).

lundi 26 mars 2007

1984 degrés Farenheit ou le malheur des mondes

On ne s'attardera pas sur les détails techniques et par ailleurs triviaux, qui ont permis à Edelweiss d'avoir cette conversation privilégiée avec un citoyen du futur nomé Cacahuète.


Cacahuète : [...] En fait, les deuxièmes vies existaient déjà depuis l’an 2000. Second Life fut un des premier logiciel à proposer et à intégrer une convertibilité entre la monnaie du jeu et la monnaie du monde réel. Mais le marché a explosé quand Google a lancé son Google VirtualLife en 2015. En cinq ans, plus de 65% des individus ayant accès à internet dans le monde avait une deuxième vie. Et 50% d’entre eux avec GoogleVirtualLife. Aujourd’hui Google a le monopole des mondes virtuels, à travers de nombreuses filiales. Et tout le monde a au moins une deuxième vie. Enfin sauf chez les Darwinistes.
Edelweiss : Les Darwinistes ?
Cacahuète : C’est un ensemble d’états qui a prohibé les vies virtuelles. Ils pensent que l’avenir de l’humanité ne peut s’envisager que dans la réalité, et que les mondes virtuels sont une perversion technologique qu’il faut abolir.
Edelweiss : Et bien, n’ont-ils pas raisons ?
Cacahuète : Taisez-vous mon vieux, on est dans un pays libre, mais enfin quand même, On va massacrer votre avatar si vous dites des choses comme ça en public.

Avatar ta la viande. hahaha

Edelweiss : Mon avatar ?
Cacahuète : Ben oui, ça fait bien longtemps que plus personne ne va réellement en prison, ou que les guerres ne se font plus qu’à travers les deuxièmes vies.
Edelweiss : Vous voulez dire que quand on commet un meurtre ici, on va en prison dans un jeu ? C’est complètement ridicule.
Cacahuète : Mais vous ne comprenez rien décidément. Ce n’est pas un jeu, c’est votre deuxième vie. Et non, quand vous commettez un meurtre ici, vous allez en prison ici. Mais ça fait aussi bien longtemps que plus personne ne commet de meurtres que virtuellement.
Edelweiss : Ca alors… c’est complètement incroyable.
Cacahuète : Vous ne semblez pas comprendre mon vieux. C’est un énorme progrès pour l’humanité. Personne n’est parfait, et chacun peut faire des choses condamnables. Avec Les deuxièmes vies, chacun peut laisser libre cours à sa violence et à sa haine virtuellement. La criminalité réelle est presque tombée à zéro.
Edelweiss : Mais… ça ne peut pas être aussi simple que ça. Les gens ne peuvent pas rester connectés à un monde virtuel toute la journée, ils ne peuvent pas manger virtuellement, dormir virtuellement, ou faire virtuellement l’amour ?
Cacahuète : Vous mettez le doigt, si j’ose dire, sur les trois limites principales des deuxièmes vies. Mais la pluparts des gens gagnent maintenant leurs argents avec leurs deuxième vies, et reçoive à manger directement chez eux, dans le monde réel. L’argent étant bien sûre débité dans le monde virtuel.
Edelweiss : Mais… alors les gens ne sortent jamais de chez eux ?
Cacahuète : Ils n’ont pas besoin, ils peuvent aller partout virtuellement
Edelweiss : Ils restent là tout seul à jouer toutes la journée ?
Cacahuète : Ils ne sont pas tout seul, ils sont tous ensemble dans un monde virtuel.
Edelweiss : Ils ne font pas de sport ?
Cacahuète : Mais qu’on-t-ils besoins de faire du sport ? Les gens se voient surtout virtuellement. C'est surtout leur deuxième vie que les gens ont besoin d'entretenir. Il n’est plus un handicap d’être obèse, moche, ou unijambiste. Vous pouvez modeler le personnage virtuel qui vous plait. C’est un progrès énorme.
Edelweiss : Et les enfants, comment les gens ont-ils des enfants ?
Cacahuète : La pluparts les ont virtuellement. C’est d’ailleurs devenu un gros problème ces dernières années. Les gens n’ont plus le temps de s’occuper de leurs enfants dans le monde réel, alors ils font des enfants virtuels pures. Mais depuis, la loi Juiot pour la natalité est passée, et le système garantie pour chaque enfant virtuel un enfant réel, créé en éprouvette à partir des informations génétiques des deux parents. Ceux-ci peuvent alors décider de l’élever eux-mêmes, ou alors de le laisser dans une structure très compétente, conçue pour élever ces enfants là.

Hammer March !!


Edelweiss : Un orphelinat géant vous voulez dire ?
Cacahuète : Mais non, aujourd’hui la quasi-totalité des enfants naissent dans cette structure. Ce n’est pas un orphelinat, c’est plus comme une grande famille qui va aider petit à petit les enfants à se former et à développer une deuxième vie épanouissante.
Edelweiss : Oh lala… Tient c’est étrange, un clochard avec des gardes du corps.
Cacahuète : Voyons, ce n’est pas un clochard. Bon, c’est vrai qu’il ne paye pas de mine comme ça, mais c’est Ogure le Magnifique. Il a levé une armée il y a une dizaine d’année, et conquit toute les terres du Nord en Alousique. Il a instauré un régime particulier. Les spécialistes étaient très sceptiques quand à la pérennité de son règne, mais aujourd’hui il est plus que jamais en place. Son pays est l’un des plus riches de toute la Kasouli centrale. Vous devriez prendre des cours d’histoire virtuelle accélérée mon vieux
Edelweiss : Oui, puis de géographie aussi. Enfin ça c’est virtuellement alors, parce que dans la vraie vie c’est juste un clodo avec des gardes du corps.
Cacahuète : Mais bougre d’âne. Ce n’est pas un clodo ! C’est Ogure le Magnifique !!
Edelweiss : héhé… ba oui… Ca se voit tout de suite quand on le regarde. On se dit : ‘tient, ya pas, ce mec il a une tronche de Leader. 1m60, des boutons plein a gueule, les cheveux gras, le front sale et une barbe de deux semaines.’

Cacahuète : Je vous interdis de parler de lui ainsi, son avatar mesure 1m85, il a de long cheveux blonds, et des yeux vers amandes, et j’ajouterai qu’il pourrait vous foutre une branlée dans un combat au sabre.
Edelweiss : Oui, bon, ben je ne voulais pas vous vexer mon vieux.
Cacahuète : Allez, venez. Je vous emmène faire un tour dans ma maison suspendue. Vous verrez j’ai une vue imprenable sur la forêt des trois coucous.
Edelweiss : … si vous le dites… Je vous suis dans deux minutes, il faut que j'envoie un courriel à Archimondain.

Pearl Jam : 'Do the evolution'


C'est donc grâce à ce courriel providentiel que je peux vous retranscrire, avec le professionalisme du grand reporter, cette conversation. Plein de bisous. ++

jeudi 22 mars 2007

Les tripes en folies de l'ouvrier partant chier

Si le titre de ce post vous rappelle quelque chose, c'est normal. Sinon regardez deux posts plus bas. Ça fait longtemps que je n'ai pas posté. Heureusement que John est là pour me rappeler à l’ordre. Merci John :) Il faut dire que les choses ont changées. Avant je passais mon temps dans des orgies continuelles qui constituaient ma principale source d'inspiration pour ce blog. (Soirée farine, soirée pâtes frites dans de la graisse d'urus (avec du miel), soirée vodka-Tabasco, etc...). Mais voilà. Maintenant j'ai une vie saine. Je fais tout ce que j'ai toujours dit que je ferai un jour, sans jamais oser m'y mettre : Je fais du sport pour de vrai tous les soirs (ou pas loin). Je me lève tous les jours de la semaine avant midi (et oui, ça c'était pas gagné, mais j'ai réussi). Et voilà plus de deux semaines que j'ai arrêté de fumer (suite à la lecture d'un bouquin stupide). Alors évidement, j'ai fais une rechute samedi dernier. Mais l'idée générale est là : Je ne fume plus. Et puis le week-end dernier il y a eu rechute à tous les niveaux : On avait arrêté aussi les hordes de filles déchainées qui venaient faire les After et Before party à l'Appart (le pire c'est quand la Party est aussi à l'Appart... là il y a du monde tout le week-end). Et bien ce week-end on a eu le Before avec les mexicaines qui sont venus nous faire à manger un truc trop bon. Merci à elles :) On espère revoir Kim, la nouvelle... enfin moi en tout cas j'espère la revoir :) Ainsi que les sud-Afs, Kat et Sarah. Apres on est allé à la soirée. Moi je m'étais dit : ben c'est bon, maintenant t'es un gars raisonnable, tu va rentrer te coucher tôt pour être en forme demain. A 2h30, je dormais donc avec les poings aussi fermés qu’un homme raisonnable peut les avoir, et à 4h30, tout le monde rentre de la fête pour un After party à l'appart. David vient gentiment me réveiller (Ouhouh !! Il faut se réveiller !!). Ben moi forcément je refais la fête hein. Ce n’est pas souvent qu'on fait une sieste pendant une soirée, entre deux bierres. Mais là je n'avais rien vu venir.

L'ancien Archimondain


Il n’y a décidément pas moyen d'être raisonnable dans cet appart. Et ça c'était avant l'After de l'After qui a eu lieu dimanche soir. Moi forcément, maintenant que je suis raisonnable je m’étais dit : 'aller, c'est dimanche, plutôt que de passer l'après-midi à compter les rainures de ton plafond en méditant sur l'incomplétude de Gödel, tu va aller bosser un peu'. (Oui, c'est ridicule de compter les rainures de son plafond... en plus mon plafond il a pas de rainures, alors pensez donc...). Je reviens tranquillos vers 20h00, et là, je les retrouve tous à moitié murgé, en train de jouer à 'j'ai jamais'. 'J'ai jamais', c'est un jeu qui vient de Lost, et c'est probablement la seule contribution qu’apportera jamais cette série à ce monde. Les règles sont simples : Chacun son tour, on dit une phrase comme : j'ai jamais fait ceci, et tout ceux qui l'on déjà fait doivent boire un coup, y compris celui qui prononce la phrase. Alors comme le veux l'usage, dans ce genre de jeu, on finit très vite par parler de cul. On a appris des trucs très amusants :) Je ne citerais rien ni personne et le lecteur comprendra la modération impitoyable qui s'appliquera sur les commentaires de ce post. Quand tout le monde a été assez bourré pour balancer ses secrets les plus inavouables sans l'ombre d'un complexe, on est passé à 'Truth or Command', avec interdiction de choisir Truth... 'Command or command' en fait. Ce jeu, vous y avez forcément déjà joué une fois dans votre vie. En primaire ou au collège normalement. On appelle ça 'Action ou vérité' chez nous. Bon ben on a eu droit à un superbe strip-tease. Et puis les filles ont finalement décidé de partir au moment où on s'est tous retrouvé devant un film avant-gardiste nommé 'peindre ou faire l'amour'. Le scénario n'était pas au rendez-vous, mais l'esthétique sexuelle visuelle était excellente. C'était très sympa cette soirée :)


Le nouveau Archimondain


Vous comprendrez que dans ces cas là, on ne peut décemment pas devenir sérieux et raisonnable. En fait, maintenant que j'y pense, c'était aussi comme ça le week-end d'avant (en moins déjanté quand même). En fait rien n'a vraiment changé... Il y a toujours des hordes de filles déchainées qui viennent faire les After et des Before party à l'Appart. La seule chose, c'est que j'ai arrêté de fumer pour la première fois aussi longtemps (deux semaines virgule cinq) depuis presque 10 ans. Et je vais continuer. Du coup, comme il faut bien que je passe mes nerfs autrement que sur mes poumons, je fais du sport. Dorénavant ce n'est plus à Soul Calibur que j'essaye de surpasser Sam, mais au Racket Ball, car oui, il est aussi meilleurs que moi au Racket Ball... en plus il fume. La vie est vraiment injuste.

Les ancêtres de Major

Plein de bisous à tous les branquignols du week-end, sans qui la vie ici serait moins folle (d'ou l'expression : sans branquignol, la fête est moins folle) : Sam, Major, Couwtexk, Clo, Christophe, Sarah, Michel, David, Julien, Charné, Taryn, Azel, Kat, Marie-Carmen, Gloria, Kim, Martin, Philippe, Manu et tous les autres :)

Sinon je crois que je progresse au Go. J'ai battu un 4ku à Princeton University. Ce jeu vraiment il déboite. Bon ben... je me fumerai bien une clope là quand même...

samedi 10 mars 2007

En attendant Godot

Dans une rue de Panam, errant au bord de l'eau, j'fumais mon Amsterdam pour finir au bistrot. Y'avait là deux trois femmes qui faisaient le tapin. Moi j'aiguisais ma lame pour planter les rupins. A par attendre Godot, je ne vois pas trop à quoi j’occupe mon temps. Le silence est le même… Dans toutes les langues le même.

'Paris Combo'
Un nom de groupe qui donne pas du
tout envis d'écouter la musique...
Pourtant c'est vachement bien

Mais faudrait qu'on leur explique Qu'il y a d'la merde partout, de la drogue, mais surtout des jeunes en galère qui trafiquent la misère. La publicité nous fait courir après des voitures et des fringues, on fait des boulots qu'on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien. On est les enfants oubliés de l'Histoire. On n'a pas de but ni de vraie place. On n'a pas de grande guerre. On n'a pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle. Notre grande dépression, c'est nos vies. La télévison nous a appris à croire qu'un jour on serait tous des millionnaires, des dieux du cinéma ou des rockstars, mais c'est faux et nous apprenons lentement cette vérité.


Et oui, Tyler Durden est si philosophe quand il veut. Mais il se trompe. C’est parfaitement n’importe quoi. Tout le monde sait pertinemment que je serais tous millionnaire un jour, et bientôt en plus. Moi et mes frères on sera espions, et mes sœurs c’est pas des bouffonnes, elles seront rockstars du cinéma universel. Après on louera un bateau, et on partira tous faire le tour du monde. (T'inquiète pas julien, il y aura le wifi sur le bateau).

J’aime autant vous dire que si ça n’arrive pas ça va barder. Croyez-moi, bientôt les flics auront du boulot, car tous les vagabonds parlent de révolution. Tous les bloggeurs parlent de Loic Lemeur, et tous les ingénieurs vont se faire la malle. Moi j’ai pas peur j’ai même pas mal, je panique pas une seconde. Et je sais bien que le monde va mal… mais je vais pas me faire mal. Parce qu’un jour je serai millionnaire… non, pardon, je serai milliardaire. I always knew I could, but I never told them. Once someone knows, they can make you fall. After I'm big, I may start acting weird, stop returning calls, dressing all in black, fancy restaurants, the whole shtick. I want you to keep me in perspective.

- Archimondain, you already wear black.

- You know what I mean. I just can't become a slave to my success. I have to stay myself. The great Archimondain !

Alors on pourrait se demander ce qu’on attend et pourquoi on ne s’arrache pas tout de suite. La réponse est fort simple : On ne peut pas partir. On attend Godot. Bon, on attend aussi tous un peu de rembourser notre prêt étudiant. C’est le lot des ingénieurs. Les ingénieurs font des études pour faire passer le temps, puis ensuite ils travaillent à rembourser le prêt qu’ils ont contractés pour passer leurs temps à faire des études, et ça fait toujours passer le temps.

Et oui, Y a comme un goût de haine quand je marche dans ma ville.

Y a comme un goût d'aigreur chez les jeunes de l'an deux-mille.

Y a comme un goût d'erreur quand je vois le taux de suicide.

(et… et ouai !! ouaiii !!).

Moi je, moi je, moi je. Pan pan pan. Moi je moi je moi je. Moi J’suis un vrai connard, j’emmerde tous les mecs qui passent, Et un vrai pochtron, j’me souviens jamais d’leurs noms. J’ai un vrai problème avec l’alcool et la fumette. J’écoute jamais les gens, quand ils parlent ça m’ennuis. Puis la plupart du temps, je ne comprends même pas c’qui s’dit. De toute façon, la vie c’est froid pour les vivants, et quand je serais mort on me mettra dans un frigo.


Mais avant tout ça, je serais multimilliardaire et je rachèterai l’univers. Puis je le démontrai et le remonterai pièce par pièce. It’ll become another world. A world whose creator would has more imagination than mechanical aptitude (as Pratchett said). Bon il faut définitivement que je trouve un autre moyen que le poker pour y arriver. En plus Matt est partie. On n’a plus aucune chance de devenir millionnaire maintenant. Alors je segmente des cerveaux, des poumons, et je fais des progrès à Soul Calibur. Je me demande si je ne devrais pas mettre des cheat codes dans le produit sur lequel je bosse. Quand tu tappes '-> A+B B B A <-', tu peux choisir une autre couleur pour cortex préfrontal, parce que rose pale c’est moche quand même. Ou quand tu écris ‘help him stop smoking’ tu peux appliquer des champs de déformations à la souris sur les poumons : ‘nan monsieur regardez, on dirait qu’il va éclater, là fo arrêter là’.

‘vous croyez docteur ? Mais aussi, heu… pourquoi mon cœur il a une forme de cœur comme dans les dessins animés ? ’.

‘Heu… C’est comme ça chez les plus romantiques de nos patients...’ (putain Aline a encore déconné avec le ‘Does he love me’ cheat code).

Heu.. ba voilà une image scanner de votre coeur... ba ça à l'aire d'aller hein.


Bon, il est 21 heures. Fo que j’aille prendre un petit dej et une douche, ya une soirée à Washington road ce soir. Je deviendrai multi-tri-milliardaire un autre soir. Plein de bisous. Si quelqu’un veux faire une composition sur l’amaigrissement du principe de cohérence dans les post d’Archimondain au fil du temps, il peut me l’envoyer par courriel.

vendredi 2 mars 2007

Les philanthropies de l'ouvrier charpentier

Bonjour, une fois n’est pas couturière, et vieux moutard que jamais, j’ai décidé de faire un post court. Ça fait longtemps que je devais faire un post avec des dictons, et comme dit le proverbe, ne remets jamais au lendemain ce que tu peux faire faire le surlendemain par un autre. N’ayant trouvé personne de disponible pour après demain, je me vois contraint de mettre la main dans les pâtes. Et moi quand je fais quelque chose, je n’y vais pas avec le dos de la main morte.

Détends-toi, viole un bébé
(proverbe... un peu agressif quand même)

L’autre jour, Major avait finit par me convaincre de jouer au poker. Au poker je perds tout le temps. Et on n’apprend pas à un vieux singe à faire la danse de la dernière pluie. Alors j’avais décidé de ne plus jouer. Et de ne plus perdre mes 10 dollars hebdomadaires. Mais voilà, fort du principe que cette fois-ci sera surement la bonne, que jamais deux sans trois, trois sans quatre et trois cent cinquante quatre, Major m’a finalement convaincue de retourner miser 10 dollars sur une défaite quasi certaine.

'Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant d’avoir tué les boeufs dans la charrue, cette fois tu gagneras peut-être'

Qui met son chat dans son mixeur
est un peu dérangé de la cafetière
(proverbe d'Archimondain (le sage) )

Bref, comme toujours, il m'induisait d'erreur. J'en étais trempé. Heureusement je panse donc j'essuie. La partie se déroula comme prévu : Je descendis rapidement au rang de cheap looser, après deux trois quatre cent bad bet, et quelque bad bluf. J’attendais donc patiemment que mon coeur sonne. J’eu alors de bonnes mains. Très bonnes même. Je touchais ma première quinte flush de toute ma vie. Extraordinaire. Je ne devais pas abuser de cette chance inattendue : Tant qu’il y a de l’eau dans la cruche, il y a de l’espoir qu’elle se casse. Et cette cruche qui d’un coup d’éventail fut fêlée, finit par m’obliger à partir all in. Je gagne. Miraculeux. Heureusement, Sam était là pour me conseiller, et il me tira à plusieurs reprises de fières chandelles du pied.

Proverbe honteusement vulgaire.

Et j’ai finalement gagné ma première partie de poker à $10. Ce qui m’apporta un gain de $70. Ça ne remet pas ma balance de poker à 0. Mais ça arrive à un moment opportun ou j’ai cruellement besoin de sous. Merci la chance. Je dois vous lécher, j’ai un ami sur le feu qui frappe à la porte.

PS : Si quelqu’un voit le sens caché du titre de ce post, il doit m’envoyer un courriel.

jeudi 22 février 2007

En attendant le Roi du Monde III

Le pauvre Roi du Monde a été éxilé après le coup d’état du nouveau Roi de Monde, et se retrouve a travailler clandestinement… Un escalier de fer… Un couloir étroit et obscur. Au fond de ce couloir une porte entrouverte d’où nous parviennent les accords d’une musique, qui en ce lieu parait irrréelle ! (C’est le coté obscur de la force)

Le nouveau Roi du Monde

Hémoglobine : Sir
Edelweiss : Hum…
Hémoglobine : Sir, fo pas faire la tête comme ça. On n’est pas mort, c’est quand même le principal.
Edelweiss :
Hum…
Cacahuète : C’est vrai Sir, c’est pas comme ça qu’il faut faire la tête, le principal c’est qu’on est vivant.
Edelweiss :
Hum…
Hémoglobine :
Allez Sir, il ne faut pas vous apitoyer sur vous-même. Vous y pouvez rien quand même. Il faut prendre la vie du bon côté.
Edelweiss :
Arrêtez de m’appeler Sir. Ch’ui pu sir… Ch’ui pu rien du tout maintenant.
Hémoglobine :
Mais nan Sir, moi je suis là moi.
Cacahuète : Ben oui Sir, et moi je suis même là un peu plus que lui moi.
Hémoglobine :
Ah nan Sir, il essaye encore de me voler la vedette.
Edelweiss : Oh oh, ça va. Vous êtes tous les deux là, c’est super, c’est très bien. Mais moi je suis plus là, alors oubliez-moi.

L'ancien Roi du Monde


Hémoglobine : Ah lala, moi je sais ce qu’il vous faut Sir. Ce soir, on va aller boire un remontant au Téton tordu. Ca va vous requinquer.
Cacahuète : Au téton tordu ? alors vous, vous avez perdu votre fonction de créateur de consciences, mais vous avez gardé vos idées pourris. Ne voyez-vous pas que vous avez devant vous un homme abattu, accablé, anéanti ? Et la seule chose qui vous vient à l’esprit c’est de l’emmener dans un lieu de perdition ! Et ben bravo.
Hémoglobine :
Ba quoi, c’est sympa le téton tordu. Au bout de 10 consos ils font cinquante pourcents de ristourne sur les putes. Et encore, ça c’est hors Happy Hour.
Edelweiss : M’intéresse pas.
Cacahuète : Mais c’est normal aussi. Ce n’est pas ça qui va lui faire retrouver son bonheur de vivre. Regardez-le, il n’a plus goût à rien, il est passé du stade de Roi du Monde à celui de vagabond. c’est un mendigot, une loque, une raclure de…
Edelweiss : Oui oui, bon ba ca va ! Tu proposes quoi la cacahuète ?
Cacahuète : Il faut relativiser les choses Sir. Prendre votre condition avec philosophie et stoïcisme. Il faut…
Hémoglobine :
Alors là moi je vous suis pas hein. Je vous propose un plan d’enfer au Téton Tordu, et vous vous préférez rester à parler de trucs qu’on s’en fout complètement.
Edelweiss : Ouais, de toute façon je n’ai pas vraiment envie de philosopher non plus. J’aimerais qu’on me laisse un peu seul, j’ai… heu… des trucs à faire.
Cacahuète : Ça, ça marche plus Sir, maintenant que vous n’êtes plus Roi du Monde, vous n’avez plus rien à faire du tout. Et puis on n’est jamais trop vieux ou trop jeune pour philosopher. Soutenir le contraire reviendrait à soutenir que l’heure d’être heureux n’est pas encore arrivée ou qu’elle est déjà passée.
Edelweiss : … Hum. Ouais ben ouais, c’est sûr ouais.
Hémoglobine :
Il y a une heure pour être heureux ?
Cacahuète : Alors évidement, on peut aussi être trop bête pour philosopher… mais c’est un autre problème. Vous Sir ça va, vous n’êtes pas bête… Enfin pas trop.

La masturbation intellectuelle

Edelweiss : Peuh… Mais qu’est-ce que je fous là moi.
Hémoglobine :
Ne l’écoutez pas Sir. Il se pose trop de questions ce gars. Moi je n’attends pas que ce soit l’heure ou pas pour être heureux. Je ne me prends pas la tête, et je suis tout le temps content. Bon, on y va au Téton tordu ?
Edelweiss : Allez perdre votre temps si ça vous chante. Moi je vous parle de la santé de l’âme, et vous vous me parlez du téton tordu. On n’est pas sur la même longueur d’onde mon pauvre Hémoglobine. Ce ne sont pas les beuveries et les orgies continuelles, les jouissances des jeunes garçons et des femmes, les poissons et les autres mets qu'offre une table luxueuse, qui engendrent une vie heureuse, mais la raison vigilante, qui recherche minutieusement les motifs de ce qu'il faut choisir et de ce qu'il faut éviter.
Hémoglobine :
Mais il ne faut pas prendre votre cas pour une généralité mon pauvre ami. Ce n’est pas parce que votre âme est subitement éprise de grands troubles métaphysiques qu’il en est de même pour tout le monde. Et c’est encore moins une bonne raison pour nous pourrir notre soirée. Bon, alors le Tét…
Cacahuète :
Ouais, c’est ça, faite le mariole. On verra bien quand vous aurez 70 ans et que vous ferez le Bilan du vide intersidéral qu’a été votre vie si vous êtes toujours aussi enclin à la traverser sans la comprendre.
Hémoglobine :
Vous en faites pas, je crois bien qu’à cet âge je serais trop vieux pour philosopher.
Cacahuète : Vous finirez mal mon vieux. De grâce, ne le suivez pas Sir. Il vous faut acquérir de la sagesse et de la prudence. Un esprit critique. On ne peut pas être heureux sans être sage, honnête et juste, et on ne peut pas être sage, honnête et juste sans être heureux.
Hémoglobine :
Et ben voilà, je crois qu’il n’y a pas à tortiller de la queue pour pisser droit. On est dans une impasse, donc on s’en fout. Vous venez Sir ?
Edelweiss : Hum…
Hémoglobine :
Mais Sir, lâchez-tout de suite cette corde !

no comment

Edelweiss : Pfff… C’est bon j’arrive.
Cacahuète : Nan Sir, n’y allez pas !
Edelweiss : Oh lala, pourquoi ?
Cacahuète : Sir, vous pouvez être encore mieux que le Roi du Monde, vous pouvez vivre comme un Dieu parmi les hommes. Car celui qui vit de biens impérissables ne ressemble en rien à un être mortel. Mais pour cela vous devez acquérir sagesse et vertu, et non pas perdre votre temps dans des plaisirs périssables.
Hémoglobine :
Nan mais venez Sir, justement, on va tous mourir un jour, alors autant en profiter un max plutôt que de se persuader qu’on est immortel et mourir quand même. Epicure disait ‘Hakuna Matata’.
Edelweiss : Quel chant fantastique !
Hémoglobine :
Quel phrase magnifique !
Cacahuète : Heu… il disait pas plutôt un truc comme Carpe Diem ?
Hémoglobine :
Nan, ça c’est Wall Disney. Vous avez vraiment aucune culture mon pauvre.
Edelweiss : ‘Acouna Matmatah’ ? Mais ça veux dire quoi ?
Hémoglobine : M
atata. Matmatah c’est autre chose. Ca veut dire pas de soucis. Prendre la vie du bon coté ! Et aller au téton tordu !
Edelweiss : Peuh. Je m’en fiche du téton tordu. Je veux redevenir Roi du Monde.
Hémoglobine :
Sir, je ne vous comprends pas. Vous n’avez plus aucune responsabilité, et vous n’êtes pas content.
Cacahuète : Mais vous êtes nul vous, il n’a plus de responsabilités et il ne sert plus à rien ni personne. Notre bon Sir a perdu sa place dans le monde. Comment voulez-vous qu’il chante Hakuna Matata entre une pute et un whiskey au téton tordu alors que sa vie n’a plus de sens.
Edelweiss : Nan mais arrêter de m’appeler Sir les mecs, je suis plus Sir.
Hémoglobine :
Oh, vous commencer à me les briser à vous apitoyer sur votre sort Sir.
Cacahuète : Nan mais soit pas méchant comme ça, Sir’vient au pouvoir y s’ra content.
Hémoglobine et Cacahuète:
Ahahahahaha.
Cacahuète : Sir, vous n’êtes plus Roi du Monde, mais vous pouvez peut-être postuler pour un nouveau poste. Roi des juifs par exemple.
Hémoglobine :
Il peut pas, il est pas Sir’concit.
Hémoglobine
et Cacahuète : Ahahahahahaha.
Edelweiss : Ah lala. A chacun sa croix, moi c’est deux abrutis. Nan mais si vous croyez que je trouve ça drôle. Bande de gros cons.
Cacahuète : Excusez-nous Sir. On décompresse. On était souvrains tonne de pressions aussi
Hémoglobine
et Cacahuète : Ahahahahahah.
Edelweiss : AhAh, très drôle. Nan mais vraiment. La flèche de vos sarcasmes, tirée avec l’arc de votre médisance transperce le centre de mon indiférence.
Hémoglobine :
Ah oui, Monarque et mes flèches.
Hémoglobine
et Cacahuète : Ahahahahahaha
Edelweiss : J’en ai marre ! Je m’en vais !
Hémoglobine :
Merde, vous l’avez fait fuir avec vos conneries.
Cacahuète : Ah pardon, c’est vous !
Hémoglobine :
… Ba, peut importe. S'il s’enerve comme ça, c’est que ça va mieux.
Cacahuète : Ouais. Je trouve qu’on a fait du bon boulot !
Hémoglobine :
C’est vrai. Je nous félicite… Bon, on y va au Téton tordu ?
Cacahuète : Allez. C’est parti.

FIN

Et parce que le monde de monsieur Archimondain est une émission culturelle, voici une question :

Lequel de Hémoglobine ou de Cacahuète est le plus épicurien ?

Celui qui trouve la pas de réponse à cette question peut m'envoyer un courriel. Les autres aussi
Plein de bisous. ++

lundi 19 février 2007

Où l'on ne parle pas de politique

Depuis une semaine, je ne sais pas pourquoi, je me réveille automatiquement à 7h30 tous les matins, peu importe l’heure à laquelle je me couche. Ça relève un peu du prodige. D’habitude, je suis plutôt du genre à dormir jusqu’à 9h00-10h00 avec réveil-matin à 8h30, ou jusqu’à 12h00 sans réveil-matin. Alors je me demande non sans une certaine anxiété ce qu’il a bien pu se passer. Peut-être que j’ai reçu une malédiction. Comme dans la peau sur les os. Là ça serait les cernes sous les yeux. Chaque nuit je suis condamné à dormir une minute de moins que la nuit précédente. Ou alors c’est comme dans Liar Liar ou ce que veulent les femmes. Mon manager a fait un vœu le jour de son anniversaire, et au moment ou il souffla la bougie qui fut allumé par un éclaire dans sa baignoire, alors qu’il hurlait à Dieu : ‘Je veux qu’Archimondain arrive plus tôt le matinnnnnn’), je fus mystérieusement commandé à me réveiller aux aurores jusqu’au restant de mes jours, et ce sur 7 générations. Je ne suis pas habitué… Je vous tiens au courant dès que j’ai trouvé une explication rationnelle.

- Je veux qu'Archimondain se lève tôt le matin !!
- Archimon quoi ?
(...pourquoi j'ai l'impression d'être dans une pub pour déo moi)

Je ne sais pas si vous avez remarqué la subtile transition annoncée par le titre prometteur de ce post. On sent clairement que l’esprit qui anime ce blog est mu par un fil conducteur digne de celui d’Ariane (Si quelqu’un à compris cette phrase, il peut m’envoyer un courriel). ‘Où l’on ne parle pas de politique’, ça peut aussi signifier : où l’on parle de jeux vidéo, ou : où l’on parle de Robert, ou houhou ! ou ragan. En fait il n’en est rien. On va plutôt parler de Boston. A Boston, il y a un garçon, que même si un jour le clonage existe, ça ne pourra pas marcher sur lui. Il y aura écrit : ‘error : not enought conform’. Ce garçon, nommé David, ou encore Dadou, a été accepté pour un stage au MIT. Je salut ici son courage, d’aller faire un stage non rémunéré, dans un endroit où il ne connaît personne et ou l’on ne parle pas sa langue maternelle. En plus, il gel à pierre fendre (c'est-à-dire qu’il fait tellement froid que les cailloux se cassent en deux, ou en plus de deux), il doit aller bosser tous les matins en vélo, et tous les week-ends il bosse en télé travail pour payer son appart et le reste. Vous vous demandez ce qu’il est allé faire dans cette galère ? Et bien en fait, quand on se ballade dans Boston, il y a des fringues dans les magasins avec écrit : ‘Harvard : Because not everyone can go to MIT’. Le MIT doit être le centre de recherche le plus prestigieux au monde, où du moins l’un des plus prestigieux. Et Dadou bosse au MIT, au milieu de Marvin Minsky, de Noan Chomsky, et bien d’autres. Bon en fait il ne bosse pas vraiment au milieu, il est probable qu’il ne les ait jamais rencontré. Le MIT c’est grand. Mais dans le principe, il ne bosse pas très loin. Je lui souhaite de faire ses preuves, d’être embauché, et de révolutionner le monde de l’apprentissage numérique.

pffff

Mais je n’étais évidement pas tout seul à venir à Boston. Le MIT, c’est aussi là que le Geek est née, chapeauté par le bienveillant Marvin Minsky, qui encouragea tout ces premiers Geeks à faire les premiers trucs de Geeks : ‘dormir sur un coussin à coté de sa bécane (ou alors sans coussin, pour le geek HardCore), rester toute la semaine devant un ordi, à essayer de régler un beug’. Alors pour Mat, Major, Sarah, Couwtekx, Clo, Christophe et moi, c’était un peu une sorte de pèlerinage quelque part. Le pèlerinage du Geek. D’ailleurs on voit bien dans les magasins, à coté des T-shirt MIT, il y a des tasses de café Nerd Pride.

Mat discute avec Marvin Minsky,
sur un banc à boston. Mat il a la classe quand même.

Bon j’exagère un peu. Déjà, Sarah n’a pas fait comme nous autres des études pour être une bonne Geek. Ensuite, les autres ne sont pas tous forcément de farouches Nerd. C’est juste que l’on n’a pas tous la chance du prodigieux (et bon) Will Hunting (qui exerce en tant que géni rebel à Boston). Will, c’est un géni, mais il n’a pas fait exprès. Rien à voir avec tout ces génis ringards qui passe leurs temps à étudier ou à faire des programmes informatiques. Et bien nous, c’est l’inverse, on n’est pas des génis, mais on passe quand même notre temps à bosser (et devant un ordi).

Bon, mais en fait, ce voyage à Boston, c’était surtout pour voir Boston. On y a pas mal marché, ainsi que dans Cambridge. Il faisait froid, très froid, mais c’était bonne ambiance. Le voyage était long à cause des bouchons. Mais créatif comme nous sommes, Matt, Sarah et moi, on a eu le temps de faire un jeu ridicule, dont le résultat est à peu près :

‘Il était une fois, dans un bois, un méchant loup dont l’activité première était de dévorer les petits chaperons rouges qui passaient par là. Ce jour-là, le petit chaperon rouge passait justement par là. Ses amis les 7 nains, qui le suivait de près ramassaient des champignons dont la saveur inspirait à la grand-mère les songes d’une nuit d’été sur une plage abandonnée. Le méchant loup les croisa brusquement sur son chemin pour la nouvelle Angleterre. Soudainement, le petit chaperon rouge se remémora l’existence d’une ile habitée par des taureaux à trois pattes qui jouaient au go avec leur queue. Les gladiateurs nihilistes qui dirigeaient cette ile adoraient les galettes bretonnes de naissance, car la grand-mère les préparaient avec amour.’

Une version moderne et avant-gardiste
du petit chaperon rouge

Si quelqu’un a compris le jeu ou la phrase, il peu déposer le copyright et envoyer un courriel à la grand-mère. Et si quelqu’un veux adapter ce scénario audacieux au cinéma, il peut contacter mon agent, le méchant loup.

Il y avait un risque réel que le froid nous pousse à faire, la tournée des bars, et qu’on fasse à Boston ce qu’on peut faire ailleurs : Boire des canons. En fait, on a habilement alterné la tourné des bars avec celles des magasins. C’est sûr qu’on peut faire les magasins ailleurs, mais ailleurs, il n’y a pas de souvenir de Boston dans les magasins. Major a pu assouvir sa folie dépensière en achetant des verres MIT, un jeu de carte transparent, et d’autres trucs. Moi perso j’ai acheté un super jeu d’échec où les pièces sont des verres à shot, comme ça on peut perdre tout en noyant se défaite dans l’alcool. Quelle belle invention :)

J’ai passé un super w-e. Merci à tous. Plein de bisous. ++