vendredi 2 mars 2007

Les philanthropies de l'ouvrier charpentier

Bonjour, une fois n’est pas couturière, et vieux moutard que jamais, j’ai décidé de faire un post court. Ça fait longtemps que je devais faire un post avec des dictons, et comme dit le proverbe, ne remets jamais au lendemain ce que tu peux faire faire le surlendemain par un autre. N’ayant trouvé personne de disponible pour après demain, je me vois contraint de mettre la main dans les pâtes. Et moi quand je fais quelque chose, je n’y vais pas avec le dos de la main morte.

Détends-toi, viole un bébé
(proverbe... un peu agressif quand même)

L’autre jour, Major avait finit par me convaincre de jouer au poker. Au poker je perds tout le temps. Et on n’apprend pas à un vieux singe à faire la danse de la dernière pluie. Alors j’avais décidé de ne plus jouer. Et de ne plus perdre mes 10 dollars hebdomadaires. Mais voilà, fort du principe que cette fois-ci sera surement la bonne, que jamais deux sans trois, trois sans quatre et trois cent cinquante quatre, Major m’a finalement convaincue de retourner miser 10 dollars sur une défaite quasi certaine.

'Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant d’avoir tué les boeufs dans la charrue, cette fois tu gagneras peut-être'

Qui met son chat dans son mixeur
est un peu dérangé de la cafetière
(proverbe d'Archimondain (le sage) )

Bref, comme toujours, il m'induisait d'erreur. J'en étais trempé. Heureusement je panse donc j'essuie. La partie se déroula comme prévu : Je descendis rapidement au rang de cheap looser, après deux trois quatre cent bad bet, et quelque bad bluf. J’attendais donc patiemment que mon coeur sonne. J’eu alors de bonnes mains. Très bonnes même. Je touchais ma première quinte flush de toute ma vie. Extraordinaire. Je ne devais pas abuser de cette chance inattendue : Tant qu’il y a de l’eau dans la cruche, il y a de l’espoir qu’elle se casse. Et cette cruche qui d’un coup d’éventail fut fêlée, finit par m’obliger à partir all in. Je gagne. Miraculeux. Heureusement, Sam était là pour me conseiller, et il me tira à plusieurs reprises de fières chandelles du pied.

Proverbe honteusement vulgaire.

Et j’ai finalement gagné ma première partie de poker à $10. Ce qui m’apporta un gain de $70. Ça ne remet pas ma balance de poker à 0. Mais ça arrive à un moment opportun ou j’ai cruellement besoin de sous. Merci la chance. Je dois vous lécher, j’ai un ami sur le feu qui frappe à la porte.

PS : Si quelqu’un voit le sens caché du titre de ce post, il doit m’envoyer un courriel.

3 commentaires:

intuiste a dit…

Génial! J'ai adoré ce post!!!
E.T., le chat, les proverbes.... Je savais bien qu'avec l'habitude tu ferais des étincelles!
Encore!!!
Et félicitations pour le poker! Même si ce n'est qu'un piège pour que tu sois moins résistant et perde aux prochaines parties...

Anonyme a dit…

hé je viens de piger un truc ! t'as fait une contrepétrie ac le titre d'avant non ?
"les tripes en folie de l'ouvrier partant chier" et "les philantropies de l'ouvrier charpentier"

chuis forte hein ? :-)

Archi-Mondain Joli-Punk a dit…

Mais oui c exactement ça !

ouai... c'était quand même pas très dur hein :)

lol. Plein de bisous.