lundi 19 février 2007

Où l'on ne parle pas de politique

Depuis une semaine, je ne sais pas pourquoi, je me réveille automatiquement à 7h30 tous les matins, peu importe l’heure à laquelle je me couche. Ça relève un peu du prodige. D’habitude, je suis plutôt du genre à dormir jusqu’à 9h00-10h00 avec réveil-matin à 8h30, ou jusqu’à 12h00 sans réveil-matin. Alors je me demande non sans une certaine anxiété ce qu’il a bien pu se passer. Peut-être que j’ai reçu une malédiction. Comme dans la peau sur les os. Là ça serait les cernes sous les yeux. Chaque nuit je suis condamné à dormir une minute de moins que la nuit précédente. Ou alors c’est comme dans Liar Liar ou ce que veulent les femmes. Mon manager a fait un vœu le jour de son anniversaire, et au moment ou il souffla la bougie qui fut allumé par un éclaire dans sa baignoire, alors qu’il hurlait à Dieu : ‘Je veux qu’Archimondain arrive plus tôt le matinnnnnn’), je fus mystérieusement commandé à me réveiller aux aurores jusqu’au restant de mes jours, et ce sur 7 générations. Je ne suis pas habitué… Je vous tiens au courant dès que j’ai trouvé une explication rationnelle.

- Je veux qu'Archimondain se lève tôt le matin !!
- Archimon quoi ?
(...pourquoi j'ai l'impression d'être dans une pub pour déo moi)

Je ne sais pas si vous avez remarqué la subtile transition annoncée par le titre prometteur de ce post. On sent clairement que l’esprit qui anime ce blog est mu par un fil conducteur digne de celui d’Ariane (Si quelqu’un à compris cette phrase, il peut m’envoyer un courriel). ‘Où l’on ne parle pas de politique’, ça peut aussi signifier : où l’on parle de jeux vidéo, ou : où l’on parle de Robert, ou houhou ! ou ragan. En fait il n’en est rien. On va plutôt parler de Boston. A Boston, il y a un garçon, que même si un jour le clonage existe, ça ne pourra pas marcher sur lui. Il y aura écrit : ‘error : not enought conform’. Ce garçon, nommé David, ou encore Dadou, a été accepté pour un stage au MIT. Je salut ici son courage, d’aller faire un stage non rémunéré, dans un endroit où il ne connaît personne et ou l’on ne parle pas sa langue maternelle. En plus, il gel à pierre fendre (c'est-à-dire qu’il fait tellement froid que les cailloux se cassent en deux, ou en plus de deux), il doit aller bosser tous les matins en vélo, et tous les week-ends il bosse en télé travail pour payer son appart et le reste. Vous vous demandez ce qu’il est allé faire dans cette galère ? Et bien en fait, quand on se ballade dans Boston, il y a des fringues dans les magasins avec écrit : ‘Harvard : Because not everyone can go to MIT’. Le MIT doit être le centre de recherche le plus prestigieux au monde, où du moins l’un des plus prestigieux. Et Dadou bosse au MIT, au milieu de Marvin Minsky, de Noan Chomsky, et bien d’autres. Bon en fait il ne bosse pas vraiment au milieu, il est probable qu’il ne les ait jamais rencontré. Le MIT c’est grand. Mais dans le principe, il ne bosse pas très loin. Je lui souhaite de faire ses preuves, d’être embauché, et de révolutionner le monde de l’apprentissage numérique.

pffff

Mais je n’étais évidement pas tout seul à venir à Boston. Le MIT, c’est aussi là que le Geek est née, chapeauté par le bienveillant Marvin Minsky, qui encouragea tout ces premiers Geeks à faire les premiers trucs de Geeks : ‘dormir sur un coussin à coté de sa bécane (ou alors sans coussin, pour le geek HardCore), rester toute la semaine devant un ordi, à essayer de régler un beug’. Alors pour Mat, Major, Sarah, Couwtekx, Clo, Christophe et moi, c’était un peu une sorte de pèlerinage quelque part. Le pèlerinage du Geek. D’ailleurs on voit bien dans les magasins, à coté des T-shirt MIT, il y a des tasses de café Nerd Pride.

Mat discute avec Marvin Minsky,
sur un banc à boston. Mat il a la classe quand même.

Bon j’exagère un peu. Déjà, Sarah n’a pas fait comme nous autres des études pour être une bonne Geek. Ensuite, les autres ne sont pas tous forcément de farouches Nerd. C’est juste que l’on n’a pas tous la chance du prodigieux (et bon) Will Hunting (qui exerce en tant que géni rebel à Boston). Will, c’est un géni, mais il n’a pas fait exprès. Rien à voir avec tout ces génis ringards qui passe leurs temps à étudier ou à faire des programmes informatiques. Et bien nous, c’est l’inverse, on n’est pas des génis, mais on passe quand même notre temps à bosser (et devant un ordi).

Bon, mais en fait, ce voyage à Boston, c’était surtout pour voir Boston. On y a pas mal marché, ainsi que dans Cambridge. Il faisait froid, très froid, mais c’était bonne ambiance. Le voyage était long à cause des bouchons. Mais créatif comme nous sommes, Matt, Sarah et moi, on a eu le temps de faire un jeu ridicule, dont le résultat est à peu près :

‘Il était une fois, dans un bois, un méchant loup dont l’activité première était de dévorer les petits chaperons rouges qui passaient par là. Ce jour-là, le petit chaperon rouge passait justement par là. Ses amis les 7 nains, qui le suivait de près ramassaient des champignons dont la saveur inspirait à la grand-mère les songes d’une nuit d’été sur une plage abandonnée. Le méchant loup les croisa brusquement sur son chemin pour la nouvelle Angleterre. Soudainement, le petit chaperon rouge se remémora l’existence d’une ile habitée par des taureaux à trois pattes qui jouaient au go avec leur queue. Les gladiateurs nihilistes qui dirigeaient cette ile adoraient les galettes bretonnes de naissance, car la grand-mère les préparaient avec amour.’

Une version moderne et avant-gardiste
du petit chaperon rouge

Si quelqu’un a compris le jeu ou la phrase, il peu déposer le copyright et envoyer un courriel à la grand-mère. Et si quelqu’un veux adapter ce scénario audacieux au cinéma, il peut contacter mon agent, le méchant loup.

Il y avait un risque réel que le froid nous pousse à faire, la tournée des bars, et qu’on fasse à Boston ce qu’on peut faire ailleurs : Boire des canons. En fait, on a habilement alterné la tourné des bars avec celles des magasins. C’est sûr qu’on peut faire les magasins ailleurs, mais ailleurs, il n’y a pas de souvenir de Boston dans les magasins. Major a pu assouvir sa folie dépensière en achetant des verres MIT, un jeu de carte transparent, et d’autres trucs. Moi perso j’ai acheté un super jeu d’échec où les pièces sont des verres à shot, comme ça on peut perdre tout en noyant se défaite dans l’alcool. Quelle belle invention :)

J’ai passé un super w-e. Merci à tous. Plein de bisous. ++

1 commentaire:

vin's a dit…

Si tu perds pas ton jeu d'échec, il faudra qu'on invente une règle où on boit en jouant. Genre, une gorgé avant de déplacer une pièce, un cul sec si elle est prise, avant des droit particulier de reremplir la pièce de l'adversaire si il prononce un certain ensemble de mots... Y'a moyen de triper ! J'en suis ! Même si on risque de pas se voir souvent si mes projets de voyage aboutissent.
Mais l'avenir est très flou.