dimanche 7 janvier 2007

La vie est merveilleuse

Mes professeurs de français me reprochaient souvent d'écrire au fil de la plume. Pourtant j'essaye d'organiser mes idées. Bon, sauf là. Là je me suis un peu laché :) Mais j'aime bien le fil de la plume. C'est toujours mieux que d'écrire au fil de l'épée (la plume, l'épée, calembour...).

La vie est merveilleuse.

Assis sur le toit du monde. Je regarde les âmes défiler dans un activisme brûlant. Nous, la vie, on lui a mis la fièvre (comme dit le poète). Et on ne va pas se laisser avoir. On ne va pas se laisser baiser par vos conneries. Ça n'arrivera pas, parce que la vie est merveilleuse. Et assis sur le toit du monde, on ira au bout de nous-mêmes. On bâtira des cités de cristal. Et on s'y laissera glisser comme sur la cime de l'espace-temps. Puis on s'en ira rebondir de Tours de Babel en murs de Jéricho. Fidèles à nous-même.

La vie est merveilleuse

Assis sur le toit du monde, je regarde les vies s'entrelacer. S'unir et se diviser. Elles ont de l'allure ces vies. Elles sont à l'image de La vie. Merveilleuses. Nous autres, la vie, on l'a parfaitement cerné. On n’est jamais solitaire, mais on est quand même seul au monde. Il n'y a rien de grave là-dedans. Au risque de paraphraser l'absolu, il n'y a rien de grave nulle part. On est seul au monde, mais fondu dans les dangereux séismes des lois de l'attraction. Alors quoi de plus excitant ? Quand on n'a qu’à se laisser glisser sur la cime, brûlante, exalté, d'un olympe en éruption.

...


Alors tout va bien, on s'efforce d'avoir du respect pour soi-même et de l'amour pour son prochain. Parce que nous autres, la vie on l'a parfaitement cerné... Alors ce n’est pas la peine de faire le malin. On n’a pas besoin de Grandiose. On n’a pas besoin de quoi que ce soit. Alors on ne va pas se laisser avoir par vos vérités, vos contre-vérités, et vos manières de voir. Il n'y a qu'une manière de voir : La bonne. Il n’y a qu’une vérité : La vérité. Ce n'est quand même pas compliqué.
Et dans une paix étrange et magnifique, nous laisserons nos âmes se consumer, au rythme de la musique. Au rythme des flammes. Ayant pour seul sagesse la folie du monde et pour seul précepte la relativité des choses. On s'en ira faire un immense brasier, autour duquel on dansera dans la joie, et l'anarchie. Car enfin, qu'y a-t-il besoin de chercher quoi que ce soit quand il n'y a qu'à se laisser glisser sur la cime de ces forces inconnues, qui nous poussent vers ces buts que l'on ignore.


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2 commentaires:

intuiste a dit…

J'aime bien le ton sarcastique de ce post et j'y adhererai presque s'il n'y avait ces relans d'anarchisme! ;)

Archi-Mondain Joli-Punk a dit…

Un idéalisme Béat, peut-être bien.
Mais de l'anarchisme ce n'était quand même pas mon but !